Silvia est un petit village de 4000 habitants perdu dans les montagnes connu pour son marché de fruits et légumes vendus en grande majorité par les Guambianos. Silvia est niché au creux d’une vallée. Au détour d’un virage descendant vers le village nous nous arrêtons pour admirer le joli point de vue sur Silvia que nous avons depuis la hauteur où nous sommes. Taillé dans la terre un joli message de bienvenu. A peine arrivée sur la place principale du village nous rencontrons des voyageurs argentins Fernando et Véronica que nous avions rapidement croisé à Puerto Lopez. Ils voyagent en combi et financent leur voyage en fabriquant des cahiers personnalisés, des bracelets et colliers de macramés et en vendant des cartes postales des photos de leur voyage. Ils sont sur les routes depuis 9 mois. Fernando prend les enfants sous son bras et leur apprend à faire d’autres modèles de macramé. Il fait preuve de beaucoup de patience et de pédagogie…Meïssa et Maya ont réussi à réaliser leur premier papillon. De retour dans Meskellil, tous ensemble, les enfants décident de monter « un business » eux aussi pour participer aux frais de notre périple…donc c’est parti pour le business plan : que va t’on fabriquer, combien cela nous coutera, à combien allons nous le vendre et surtout comment allons nous nous répartir les bénéfices…franchement nous étions bluffés!! une belle leçon! Lucho en grand passioné de chevaux qu’il est, sympathise avec un habitant de Silvia qui monte un cheval très fougueux! Lucho lui demande d’essayer son cheval mais ce dernier semble un peu sceptique sur les compétences de cavalier de Lucho. Néanmoins, il lui fait confiance. Et voilà que Lucho monte sur ce très beau et très fougueux cheval, fait le tour de la place et ramène le cheval tout calme et maîtrisé. Une sacré leçon pour le propriétaire! Aucun animal ne résiste à Lucho! Etant mardi, nous faisons une petite exception à la règle du matin, en prenant une heure de notre temps d’école pour allez visiter le marché. Bon, avant, je dois vous parler des Guambianos. Qui sont ils? C’est un peuple indigène d’environ 20 000 personnes qui vit dans les landes glacées entre le Puracé et le Nevado del Huila. Ils tirent leurs maigres ressources du páramo (plateau) de las Delicias où ils cultivent la pomme de terre, élèvent des poissons de ris (tilapias) et récoltent les plantes endémiques qu’ils utilisent dans leur médecine traditionnelle et pour leurs rites religieux. Ils sont très attachés à leur langue, le wam, et à leur costume traditionnel : pour les hommes, jupe bleue et châle noir frangé de rose et pour les femmes, jupe noire et châle bleu. Le chapeau pour les uns et les autres est un trilby. Le marché de Silvia est un lieu où les guambianos et les autochtones de Silvia vendent des fruits (ananas, mangues, prunes, mures, fraises, tomates…), des légumes (maïs, carottes, oignons, ail…), des pommes de terre (beaucoup!!). Le marché est rangé en fonction des produits vendus : au centre les fruits et légumes, autour une partie est réservée aux bouchers, épiciers et vendeurs de chaussures. C’est un marché couvert. A l’extérieur du marché se trouvent des vendeurs ambulants de vêtements, articles de maison et autres. Nous découvrons également à Silvia une boisson très usitée en Colombie : Agua con panela. C’est de l’eau sucrée avec de la cannelle. La panela est un sucre non raffiné obtenu de la canne à sucre qui se commercialise en pain de sucre un peu comme nos cônes de sucre blanc que nous utilisons pour le thé. L’activité le jour du marché commence très tôt. Un grand nombre de Chivas (camions transporteurs de personnes et de marchandises) magnifiquement décorés arrivent sur la place du village pour décharger personnes et marchandises. L’activité autour du marché est intense! Beaucoup de personnes viennent faire leurs achats de la semaine, échangent sur les événements de la semaine et se retrouvent pour une agua de panela!! et tout cela bien entendu sous la haute surveillance des militaires comme vous pouvez le voir sur les photos! Nous décidons de rester quelques jours à Silvia pour partager quelques moments avec la famille de Téo ainsi qu’avec Fernando et Véro et aussi pouvoir voir les processions de la Semana Santa dans ce petit village.
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Surnommée la ciudad blanca (la ville blanche) en raison de la blancheur de ses murs, cette ville a été fondée en 1957. Elle est un centre administratif et religieux important. Son centre ville est superbe. Nous nous y sommes baladés une après midi en laissant Meskellil sous l’oeil (les yeux devrais je dire!) vigilant d’un poste de police. Popayan compte un nombre incroyable d’églises du XVII et XVIIIe siècle.
Le long d'un petit pont qui enjambe le rio de la ville, nous découvrons un petit concert live de groupes typiques de la région. Les costumes, les postures, les danses, les chants nous ont totalement fascinés. Il semblerait que le meilleur moment pour visiter Popayan serait pendant la semaine sainte car les processions et traditions remontent au XVIe siècle. Mais nous n'y serons pas car nous continuons notre périple à la rencontre des colombiens! La route qui nous mène à Popayan est superbe! Ceux sont une succession de montagnes boisées, vallées, cascades… Nous croisons des camions superbes par leurs couleurs et leur ressemblance en terme de charge avec nos camions marocains. La température change sans arrêt. Nous passons de 2000m à 1000m d’altitude, de 17° à 30°, de fermes d’élevage aux fermes productrices de fruits…bref…300km très diversifiés!
Nous avons constaté que la panaméricaine est très bien entretenue et très bien faite. Selon un militaire avec lequel nous avons parlé il semblerait que cette région très montagneuse du sud de la Colombie est l’endroit privilégié de la guérilla. Qu’est ce que la guérilla? Je me permets de reprendre les explications de notre guide de voyage : « le Front National tente de régler les problèmes sociaux et le sous développement qui ont allumé le feu de la Violencia ». Ils existent plusieurs groupes de guérilleros, les FARCs, l’ELN...qui agissent en Colombie dont les besoins en armement sont financés par la drogue. Bref, nous comprenons vite, qu’il vaut mieux dans cette région de la Colombie, se limiter aux grands axes! Nous quittons Las Lajas pour remonter tranquillement vers Popayan qui est notre deuxième étape phare. Sur le chemin, sur les recommandations de Monsieur le Consul, nous nous arrêtons sur la rive de la lagune de la Cocha ou Lac Guamuez. Il fait 14km de long sur 5km de large et est situé dans une luxurieuse vallée alpine. Ses rives sont marécageuses et bordées de totora (plante avec lesquelles sont faites les pirogues que nous avons vu sur le lac Titicaca Bolivie/Pérou).
Le petit village sur les rives de la lagune est de toute beauté. Les maisons dignes de petites chalets suisse sont construites sur pilotis au dessus des marécages le long d’un canal sinueux. Chaque façade de maison est décorée d’une multitude de pots de géraniums de toutes couleurs. Du tout nouveau ponton partent une 100aine de lanchas (barques à petit moteur) pour faire visiter aux touristes l’ile de la Corota et la réserve qui se trouve dans la lagune. Malheureusement nous n’avons pu faire le tour en barque car il a fait un froid de canard et une pluie diluvienne nous laissait à peine mettre le nez dehors. Les prévisions météos étant identiques pour les quelques jours à venir nous avons donc préféré continuer notre route non sans avoir déguster une des fameuses truites de la lagune! un vrai régal! Après avoir passé la frontière colombienne sans encombre, nous voilà sur les routes de la Colombie.
La Colombie est en plein changement. L’idée est de changer son image à l’international et de dédramatiser son image de insécurité due aux différents problèmes de guerilla (Farcs et LN). Nous commençons donc notre périple colombien avec un grêve des camions/poids lourds de transport de marchandises; ce qui je ne vous le cache pas nous arrange car les routes de montagnes que nous traversons circulent bien et il y a des barrages militaires et policiers tous les km! Difficile de se sentir en insécurité! Notre premier arrêt est pour la ville frontière Ipiales. Nous avons battu tous les record de l’efficacité : Faire les courses pour ne pas à avoir à rentrer dans d’autres villes, acheter l’assurance au tiers pour Meskellil (la SOAT : qui couvre les dégâts fait aux autres) et prendre les puces téléphoniques 3G pour nos téléphones afin de rester en contact avec nos familles et communiquer entre nous. Tout cela en 2h! Ipiales ne faisant pas partie des villes où l’on a particulièrement envie de passer la nuit, nous nous dirigeons vers le sanctuaire de Las Lajas, première étape incontournable en Colombie. Pour arriver à Las Lajas, 7 km de route de montagne. Nous arrivons sur le parking du sanctuaire en fin de journée mais nous ne trouvons pas de terrain plat (avec un bon niveau pour la nuit). Donc, nous rajoutons une 10aine de km vers le village prochain nommé Potosi pour y passer la nuit. Il fait froid! Le lendemain après la session d’école habituelle…ah oui, j’ai oublié de vous dire que nous avons repris l’école pour le troisième trimestre après avoir obtenu les bonnes notes des enfants pour le deuxième trimestre…nous allons visiter le sanctuaire de Las Lajas. Le petit hameau autours du sanctuaire s’accroche précairement à flanc d’une falaise au dessus du Rio Guaítara. Les rues pavées sont interdites aux voitures et bordées de boutiques de souvenirs. Le village vit du tourisme du sanctuaire de Las Lajas qui est un édifice gothique construit sur un pont enjambant une gorge en contrebas du village. Il semblerait que la Vierge serait apparue à cet endroit en 1754 ce qui en fait un lieu de pèlerinage. L’édifice a été achevé en 1949 et a reçu le titre de basilique mineure en 1954. Le long de l’escalier descendant vers l’église, on a pu voir des milliers d’ex-voto (messages dédicacés à la Vierge de Las Lajas par les différents visiteurs) fixés à la paroi de la falaise qui remercient la Vierge pour ses miracles. A l’extérieur les portes en bois sculpté sont ornées de scènes bibliques. L’intérieur de la basilique est très beau. Nous déambulons dans ce sanctuaire un bon moment en profitant du beau soleil et du magnifique paysage qui s’offre à nous. De retour sur Quito, après ces moments magnifiques partagés à Cañaveral avec nos amis de coeur, nous passons d’abord par l’atelier Mercedes pour faire une vérification de nos freins avant d’entamer la montée vers la Colombie. Nous en avons profité pour faire notre demande de visa pour la Colombie aidé par l’Ambassade du Maroc à Bogota (Colombie) que nous ne remercierons jamais assez pour leur support, leur gentillesse et leur efficacité. Nous avons donc rencontré le Consul de Colombie à Quito, en personne, avec lequel nous avons partagé sur le Maroc et notre périple. Une personne charmante et très cultivée. Nous obtenons un visa de 6 mois pour la Colombie, plus que nous pensions avoir! Cela nous permettra d’organiser facilement les examens de fin d’année des enfants au consulat ou ambassade à Carthagène et organiser la suite de notre périple plus sereinement. Nous retournons voir notre amis Lucho à l’hacienda Sigsipamba en lui faisant la surprise de notre arrivée. Nous sommes tous heureux de le retrouver, de revoir les différents animaux (Mona, Cisco, Wilson, Jerico, Steel…). Nous partageons quelques journées ensemble en organisant notre passage vers la Colombie. Nous passons une soirée avec Cristianne, la maman de Lucho et Stefie et Ruben qui viennent nous rendre visite là bas. Pour rappel Stefie est la personne qui nous avait reçu chez elle à Cotundo dans l’Orient équatorien. Lucho nous fait participer à la coupe d’un eucaliptus dans l’hacienda. Tout le monde met la main à la pâte en aidant à sa manière. Nous rencontrons Andréa l’amie de Lucho, adorable qui partage avec nous ces instants superbes à Pifo. Finalement, de l’hacienda Sigsipamba, nous bénéficions d’un ciel suffisamment clair et sans nuages pour voir le pic du Cotopaxi enneigé que nous n'étions pas allés voir durant notre périple dans la montagne. Martin et Flora passent nous voir pour nous saluer avant notre départ! La dernière photo est la superbe fenêtre que Lucho nous a fait de son hacienda pour que nous puissions profiter de la vue époustouflante! Nous quittons Sigsipamba en compagnie de Lucho pour entamer notre montée vers le nord de l’Equateur et la frontière. Nous passons par la Mitad del Mundo, où se trouve la ligne équatoriale et une montre solaire! Un superbe cours pour les enfants et pour nous grâce au très bon guide que nous avons eu. Nous sommes tous ravis de voir comment notre GPS indique une latitude de 0°00.000’! Normal nous sommes sur l’axe imaginaire qui coupe la terre en deux! et bien entendu nous jouons à mettre un pied dans l’hémisphère sud et l’autre dans l’hémisphère nord!!!! Ce même jour nous visitons LE marché d’artisanat d’Equateur, situé sur la place des Ponchos de Otavalo. Un ravissement pour les yeux; toutes ces couleurs, ces matériaux, de quoi perdre la tête pour le touriste qui a des sous et de la place dans ses bagages!! Nous achetons notre premier hamac et en profitons pour prendre quelques petits souvenirs car le budget et la place en terme de poids ne sont pas forcément au rendez vous! Nous passons la nuit au bord du Lac San Pablo. Première nuit en tente pour Lucho qui est content d’avoir sa « petite maison à lui » et une vue sur le lac sous le ciel étoilé. La famille de Lucho nous attend dans les alentours d’Ibarra dans une magnifique hacienda hôtel camping. Nous y passons nos dernières nuits en Equateur en compagnie de toute la petite famille et de Alexandro un italo américain voyagent en 4x4.
Merci beaucoup à Lulli, Belem et Sebastian de nous avoir accueilli dans ce lieu magnifique, de nous avoir reçu avec autant d'amour et de nous avoir inclu dans leur famille et leur monde! Nous recommandons à tous les voyageurs remontant vers le nord de l'Equateur ou venant de Colombie de faire un arrêt à cet Hosteleria San Francisco. Facilement trouvable sur le web!! Nous avons pensé Anouar, les enfants et moi, faire cette vidéo afin de vous faire vivre la magie du partage et de la tolérance que nous avons vécu à Cañaveral. Nous l'avons faite en version française et la posterons en version espagnole très bientôt!! Donc direction Cañaveral: destination que les enfants attendent avec impatience afin de retrouver leurs amis et nous aussi! Cependant nous voulons arriver à Cañaveral une fois les examens terminés. Les enfants donnent donc un grand coup de collier tous les jours pour réviser et passer leurs examens du deuxième trimestre. Nous faisons donc quelques arrêts pour pouvoir arriver à tout terminer. Le premier est à Puerto Cayo : un village de pêcheur adorable! très connu pour la possibilité de voir les baleines à bosse du mois de juin au mois de septembre et ce de la côte sans aller en bateau! Certes nous n’avons pas pu voir les baleines car nous ne sommes pas dans la bonne saison mais nous avons pu profiter du ballet continuel des bateaux de pêches qui sortent deux fois par jour et pêchent à très grande proximité de la côte. Nous assistons à leur départ à leur retour et discutons avec eux. Les enfants se relaxent de leurs cours en jouant dans cette étendue de plage superbe!! Nous trouvons tous types de coquillage, des étoiles de mer et nous déjeunons pour presque rien dans une cabaña de la plage un repas de la mer! Nous dormons au bord de la mer sur le sable sans nous être bien renseignés auparavant jusqu’où la mer monte!! Sur les recommandations d’un pêcheur de Puerto Cayo, nous allons à Santa Marianita, que peu d’équatoriens connaissent et que les voyageurs ne connaissent pas non plus. Tout petit port de pêche aux abords d’une mer déchainée.
Nous arrivons en fin d’après midi, juste à temps pour profiter du coucher de soleil et trouver un endroit agréable où dormir. nous sympathisons avec un hôtelier - et comme par hasard l’hôtel s’appelle Casa Blanca - qui nous donne accès à la piscine pour les enfants, au wifi (enfin!!!!!!) et aux douches. Nous retrouvons Puerto Lopez très différent de ce que nous avions connu. La municipalité est en train de refaire le malecon donc 90% de la corniche est en travaux. Un petit tronçon de la plage reste accessible aux baigneurs. L’idée est d’en faire un malecon bien bétonné pour que les familles puissent en profiter. Toutes les cabañas vont être détruites. Franchement, je ne vous cache pas que cela nous attriste car Puerto Lopez a un cachet bien particulier avec ses trottoirs défoncés, ses cabañas en bois ou bambou et toit de feuilles de coco, son ambiance de weekend tout en musique. Toute l’activité actuellement sur la corniche, cabañas, restaurants, artisans vont être déplacés vers le centre de la ville vers la place principale. Dommage! Nous retrouvons notre ami JB, instructeur de plongée sous marine, qui travaille à Puerto Lopez. Il a deux jours de congés et les passent avec nous. Un vrai plaisir de retrouver JB, sa joie de vivre, sa gentillesse et son super contact avec les enfants. Maya nous prépare des pancakes et passons une très belle soirée tous ensemble sur le malecon. Vous vous doutez bien que nous ne sommes pas rester la nuit sur le malecon car ce qui est musique quand on est réveillé devient vite du bruit quand on a envie de dormir! lol JB nous trouve donc un terrain tout calme à côté de chez lui où nous passons la nuit tranquillement protéger des bruits et de la musique! Nous rejoignent également Alain, français qui vit en Australie et qui voyage en Moto en Amérique du Sud; nous l’avions rencontré à la Laguna Quilotoa. Ainsi, que deux allemandes qui vivent à Puerto Lopez dans une famille équatorienne et qui donnent des cours d’anglais dans l’école du village. Le malecon étant très passant, nous passons une bonne partie de la soirée, à expliquer qui nous sommes, d’où nous venons, comment est le Maroc et comment étudie nos enfants! Nous quittons Puerto Lopez, tristes de nous séparer à nouveau de JB car cette fois ci nous savons que nous ne serons pas amener à le revoir avant un certain temps!
Merci JB pour ces belles journées et soirées que tu nous as offertes ce fut un plaisir de te revoir! Nous décidons de descendre vers la côte, l’envie de mer et de chaleur prédomine sur notre envie de continuer dans la sierra! Le trajet est le suivant : Quilotoa à Quevedo, puis Manta et retour à notre cher Puerto Lopez. Le trajet de Quilotoa à Quevedo est tout en beauté. Des paysages de forêt montagneuse, de verdure luxuriante et de cascades à flanc de montagnes. Nous passons la nuit à côté d’un UPC (unité de police) à Quevedo car la ville nous parait un peu trop « ville »!! Nuit bruyante et courte. Nous sortons donc rapidement de cette ville qui ne nous a guère inspiré. De Quevedo à Manta, la route continue à être très belle. Au fur et à mesure que nous approchons de Manta, les villages se font plus rapprochés, la végétation moins dense, les cultures de bananes et de coco multiples. Nous passons la nuit à Manta sur la plage Tarqui. Certains diront que c’était insconcient car nous sommes sur la corniche qui donne le dos à la ville et que c’est un endroit à risque. Franchement, nous passons une belle soirée à côté d’une mer calme et ne sommes réveillés que par les habitants de la ville qui font leur cours de gymnastique au bord de la mer et tout ça dans un rythme endiablé. Nous arrivons enfin à Puerto Lopez où les enfants après une matinée d’examens et une après midi dans Meskellil à rouler ne rêvent que d’une choses : se baigner! Il fait une belle nuit étoilée. Nous nous garons sur le malecon (corniche) et laissons les enfants batifoler dans l’eau.
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AuthorNous vous conterons notre voyage, vous nous conterez le vôtre. El Aalam, ou "le monde" est pour nous un lieu de respect, d'échanges et de découvertes Categories
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Novembre 2015
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