De retour sur Quito, après ces moments magnifiques partagés à Cañaveral avec nos amis de coeur, nous passons d’abord par l’atelier Mercedes pour faire une vérification de nos freins avant d’entamer la montée vers la Colombie. Nous en avons profité pour faire notre demande de visa pour la Colombie aidé par l’Ambassade du Maroc à Bogota (Colombie) que nous ne remercierons jamais assez pour leur support, leur gentillesse et leur efficacité. Nous avons donc rencontré le Consul de Colombie à Quito, en personne, avec lequel nous avons partagé sur le Maroc et notre périple. Une personne charmante et très cultivée. Nous obtenons un visa de 6 mois pour la Colombie, plus que nous pensions avoir! Cela nous permettra d’organiser facilement les examens de fin d’année des enfants au consulat ou ambassade à Carthagène et organiser la suite de notre périple plus sereinement. Nous retournons voir notre amis Lucho à l’hacienda Sigsipamba en lui faisant la surprise de notre arrivée. Nous sommes tous heureux de le retrouver, de revoir les différents animaux (Mona, Cisco, Wilson, Jerico, Steel…). Nous partageons quelques journées ensemble en organisant notre passage vers la Colombie. Nous passons une soirée avec Cristianne, la maman de Lucho et Stefie et Ruben qui viennent nous rendre visite là bas. Pour rappel Stefie est la personne qui nous avait reçu chez elle à Cotundo dans l’Orient équatorien. Lucho nous fait participer à la coupe d’un eucaliptus dans l’hacienda. Tout le monde met la main à la pâte en aidant à sa manière. Nous rencontrons Andréa l’amie de Lucho, adorable qui partage avec nous ces instants superbes à Pifo. Finalement, de l’hacienda Sigsipamba, nous bénéficions d’un ciel suffisamment clair et sans nuages pour voir le pic du Cotopaxi enneigé que nous n'étions pas allés voir durant notre périple dans la montagne. Martin et Flora passent nous voir pour nous saluer avant notre départ! La dernière photo est la superbe fenêtre que Lucho nous a fait de son hacienda pour que nous puissions profiter de la vue époustouflante! Nous quittons Sigsipamba en compagnie de Lucho pour entamer notre montée vers le nord de l’Equateur et la frontière. Nous passons par la Mitad del Mundo, où se trouve la ligne équatoriale et une montre solaire! Un superbe cours pour les enfants et pour nous grâce au très bon guide que nous avons eu. Nous sommes tous ravis de voir comment notre GPS indique une latitude de 0°00.000’! Normal nous sommes sur l’axe imaginaire qui coupe la terre en deux! et bien entendu nous jouons à mettre un pied dans l’hémisphère sud et l’autre dans l’hémisphère nord!!!! Ce même jour nous visitons LE marché d’artisanat d’Equateur, situé sur la place des Ponchos de Otavalo. Un ravissement pour les yeux; toutes ces couleurs, ces matériaux, de quoi perdre la tête pour le touriste qui a des sous et de la place dans ses bagages!! Nous achetons notre premier hamac et en profitons pour prendre quelques petits souvenirs car le budget et la place en terme de poids ne sont pas forcément au rendez vous! Nous passons la nuit au bord du Lac San Pablo. Première nuit en tente pour Lucho qui est content d’avoir sa « petite maison à lui » et une vue sur le lac sous le ciel étoilé. La famille de Lucho nous attend dans les alentours d’Ibarra dans une magnifique hacienda hôtel camping. Nous y passons nos dernières nuits en Equateur en compagnie de toute la petite famille et de Alexandro un italo américain voyagent en 4x4.
Merci beaucoup à Lulli, Belem et Sebastian de nous avoir accueilli dans ce lieu magnifique, de nous avoir reçu avec autant d'amour et de nous avoir inclu dans leur famille et leur monde! Nous recommandons à tous les voyageurs remontant vers le nord de l'Equateur ou venant de Colombie de faire un arrêt à cet Hosteleria San Francisco. Facilement trouvable sur le web!!
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Nous avons pensé Anouar, les enfants et moi, faire cette vidéo afin de vous faire vivre la magie du partage et de la tolérance que nous avons vécu à Cañaveral. Nous l'avons faite en version française et la posterons en version espagnole très bientôt!! Donc direction Cañaveral: destination que les enfants attendent avec impatience afin de retrouver leurs amis et nous aussi! Cependant nous voulons arriver à Cañaveral une fois les examens terminés. Les enfants donnent donc un grand coup de collier tous les jours pour réviser et passer leurs examens du deuxième trimestre. Nous faisons donc quelques arrêts pour pouvoir arriver à tout terminer. Le premier est à Puerto Cayo : un village de pêcheur adorable! très connu pour la possibilité de voir les baleines à bosse du mois de juin au mois de septembre et ce de la côte sans aller en bateau! Certes nous n’avons pas pu voir les baleines car nous ne sommes pas dans la bonne saison mais nous avons pu profiter du ballet continuel des bateaux de pêches qui sortent deux fois par jour et pêchent à très grande proximité de la côte. Nous assistons à leur départ à leur retour et discutons avec eux. Les enfants se relaxent de leurs cours en jouant dans cette étendue de plage superbe!! Nous trouvons tous types de coquillage, des étoiles de mer et nous déjeunons pour presque rien dans une cabaña de la plage un repas de la mer! Nous dormons au bord de la mer sur le sable sans nous être bien renseignés auparavant jusqu’où la mer monte!! Sur les recommandations d’un pêcheur de Puerto Cayo, nous allons à Santa Marianita, que peu d’équatoriens connaissent et que les voyageurs ne connaissent pas non plus. Tout petit port de pêche aux abords d’une mer déchainée.
Nous arrivons en fin d’après midi, juste à temps pour profiter du coucher de soleil et trouver un endroit agréable où dormir. nous sympathisons avec un hôtelier - et comme par hasard l’hôtel s’appelle Casa Blanca - qui nous donne accès à la piscine pour les enfants, au wifi (enfin!!!!!!) et aux douches. Nous retrouvons Puerto Lopez très différent de ce que nous avions connu. La municipalité est en train de refaire le malecon donc 90% de la corniche est en travaux. Un petit tronçon de la plage reste accessible aux baigneurs. L’idée est d’en faire un malecon bien bétonné pour que les familles puissent en profiter. Toutes les cabañas vont être détruites. Franchement, je ne vous cache pas que cela nous attriste car Puerto Lopez a un cachet bien particulier avec ses trottoirs défoncés, ses cabañas en bois ou bambou et toit de feuilles de coco, son ambiance de weekend tout en musique. Toute l’activité actuellement sur la corniche, cabañas, restaurants, artisans vont être déplacés vers le centre de la ville vers la place principale. Dommage! Nous retrouvons notre ami JB, instructeur de plongée sous marine, qui travaille à Puerto Lopez. Il a deux jours de congés et les passent avec nous. Un vrai plaisir de retrouver JB, sa joie de vivre, sa gentillesse et son super contact avec les enfants. Maya nous prépare des pancakes et passons une très belle soirée tous ensemble sur le malecon. Vous vous doutez bien que nous ne sommes pas rester la nuit sur le malecon car ce qui est musique quand on est réveillé devient vite du bruit quand on a envie de dormir! lol JB nous trouve donc un terrain tout calme à côté de chez lui où nous passons la nuit tranquillement protéger des bruits et de la musique! Nous rejoignent également Alain, français qui vit en Australie et qui voyage en Moto en Amérique du Sud; nous l’avions rencontré à la Laguna Quilotoa. Ainsi, que deux allemandes qui vivent à Puerto Lopez dans une famille équatorienne et qui donnent des cours d’anglais dans l’école du village. Le malecon étant très passant, nous passons une bonne partie de la soirée, à expliquer qui nous sommes, d’où nous venons, comment est le Maroc et comment étudie nos enfants! Nous quittons Puerto Lopez, tristes de nous séparer à nouveau de JB car cette fois ci nous savons que nous ne serons pas amener à le revoir avant un certain temps!
Merci JB pour ces belles journées et soirées que tu nous as offertes ce fut un plaisir de te revoir! Nous décidons de descendre vers la côte, l’envie de mer et de chaleur prédomine sur notre envie de continuer dans la sierra! Le trajet est le suivant : Quilotoa à Quevedo, puis Manta et retour à notre cher Puerto Lopez. Le trajet de Quilotoa à Quevedo est tout en beauté. Des paysages de forêt montagneuse, de verdure luxuriante et de cascades à flanc de montagnes. Nous passons la nuit à côté d’un UPC (unité de police) à Quevedo car la ville nous parait un peu trop « ville »!! Nuit bruyante et courte. Nous sortons donc rapidement de cette ville qui ne nous a guère inspiré. De Quevedo à Manta, la route continue à être très belle. Au fur et à mesure que nous approchons de Manta, les villages se font plus rapprochés, la végétation moins dense, les cultures de bananes et de coco multiples. Nous passons la nuit à Manta sur la plage Tarqui. Certains diront que c’était insconcient car nous sommes sur la corniche qui donne le dos à la ville et que c’est un endroit à risque. Franchement, nous passons une belle soirée à côté d’une mer calme et ne sommes réveillés que par les habitants de la ville qui font leur cours de gymnastique au bord de la mer et tout ça dans un rythme endiablé. Nous arrivons enfin à Puerto Lopez où les enfants après une matinée d’examens et une après midi dans Meskellil à rouler ne rêvent que d’une choses : se baigner! Il fait une belle nuit étoilée. Nous nous garons sur le malecon (corniche) et laissons les enfants batifoler dans l’eau.
Qu’est ce que la Laguna Quilotoa ? c’est un lac volcanique. Du bord du cratère, la vue plonge sur les eaux vertes (selon l’état du ciel!) qui miroitent 400m plus bas. La profondeur de cette lagune est estimée à 250m environ. Nous dormons à quelques mètre du cratère. L’infrastructure en bas pour voir la laguna est très bien faite et permet un accès pratique aux visiteurs. Nous n’avons pas fait la descente vers la lagune car à cette altitude il nous est difficile de faire de la randonnée que ce soit pour nous ou pour les enfants; nos corps ne sont pas encore habitués. Nous quittons Quilotoa non sans passer par son marché artisanal qui nous enchante par les couleurs chatoyantes de ses tissus, panchos, couvertures, hamac et les objets peints.
Nous quittons Guaranda après ce carnaval haut en couleur et en chaleur humaine! Nous allons à Salinas, un petit village perché dans la montagne connu pour son modèle de développement rural. Nous pouvons y trouver des coopératives de chocolat, de fromage et de nougat. C’est encore le carnaval, donc difficile d’éviter les sceaux d’eau et la mousse. Nous y passons une nuit et décidons d’entamer notre route vers la Sierra : la cordillère équatorienne. La route de Salinas à Ambato nous réserve la belle surprise de voir par un ciel dégagé le volcan Chimborazo. Appelé « Taïta » (père) par les indiens, c’est le plus haut sommet d’Equateur avec ses 6310 m. Vous pourrez voir sur les photos que sa partie occidentale est assez aride et rappelle l’altiplano Bolivien. C’est un volcan éteint! La route jusqu’à Ambata nous permet de voir le Chimobrazo (de loin, car son ascension est réservée aux professionnels!) sous tous ses différents côtés. En traversant Ambato, nous arrivons à distinguer également le volcan Tungurahua (5016m avant sa dernière explosion en 2011). Il semblerait qu’il ne représente plus de danger… Nous dormons dans un petit village avant de reprendre la route vers la laguna Quilotoa. Les routes en Equateur, au risque de me répéter sont très belles. Elles sont majoritairement asphaltées ou en cours d’être asphaltées. Cela fait partie des préoccupations premières du président actuel. De la ville de Latacunga où nous nous arrêtons juste pour faire un peu de courses d’appoint à la Laguna Quilotoa nous découvrons à nouveau une route magnifique; des paysages divers selon l’altitude à laquelle nous passons. Dans le dernier village avant Quilotoa, une corrida crée un embouteillage de campagne digne de ce nom qui nous laisse le temps de prendre quelques photos de la corrida et des différents protagonistes qui tentent leur chance dans l’arène. Nous commençons sérieusement à monter! Le village de Quilotoa se trouve à 3900m. Le ciel découvert jusqu’à maintenant, se couvre d’un brouillard dense. Nous arrivons donc au niveau du cratère de la lagune Quilotoa en fin de journée et malheureusement il est difficile de distinguer quoique ce soit. Ce ne sera que plus tard dans la soirée que nous pourrons plus ou moins voir l’étendue de cette merveille.
80 km nous séparent de Guaranda. Quand nous entamons la route nous sommes enchantés car elle est asphaltée et très belle. Mais notre joie est de courte durée car au bout d’un dizaine de kilomètres nous commençons une piste, certes de bonne qualité, mais serpentueuse et pleines de montées et de descentes très abruptes.Les paysages changent continuellement; nous passons à côté de terrains cultivés à flanc de montagnes à 2800m, de prairies où paissent des vaches à un terrain plus hostile à 4000m où nous retrouvons la végétation typique de l’altiplano et les fameux lamas qui sont les seuls à supporter une telle altitude. Nous croisons à plusieurs reprises des hommes et de grosses machines chargées de reconstruire la piste à l’aide d’énormes cailloux. José notre hôte à Guanujo! José qui nous a invité chez lui pour le carnaval de Guaranda habite à Guanujo petit village en périphérie de Guaranda. Nous le retrouvons sur la place du village et ils nous accompagnent chez lui dans la maison de ses grands parents où il a passé une grande partie de son enfance. Toute la famille est là. L’idée pour ce deuxième jour de carnaval est que toute la famille se retrouve, partage les repas ensemble et s’enduit de farine, de carioca (bombe de mousse) et d’eau et danse. La tenue recommandée pour le carnaval en Equateur est : les vêtements qui comptent le moins pour vous - car ils vont énormément se salir - et un bon k-way pour se protéger des différents sceaux d’eau que vous allez recevoir. La première de nous 5 à se faire arroser est Meïssa lors d’un arrêt à Guaranda avant d’arriver à Guanujo. Elle marchait tranquillement dans la rue et à 2 mètres d’arriver à Meskellil, des enfants du haut d’un immeuble, lui balance un grand sceau d’eau, elle s’est retrouvée mouillée des pieds à la tête. Cela nous a beaucoup rappelé les sceaux d’eau que nous recevons durant Achoura. Donc nous avons développé les mêmes réflexes durant les jours à suivre, c’est à dire regarder le haut des immeubles et s’en éloigner dès que possible. Mais bon cela ne suffit pas forcément car toutes les places de village mettent à disposition des robinets d’eau pour remplir des bouteiles ou des ballons et les enfants se font un malin plaisir de vous poursuivre pour vous arroser. José nous précise que la règle durant le carnaval, sinon ce n’est pas la peine de participer autant rester chez soi, est de ne pas se contrarier et de se prêter au jeu. Heureusement que nous avions acheté des bombes de mousse avant d’arriver à Guanujo car le maire du village à interdit la vente des ballons et des bombes de mousse dans toute l’enceinte du village! Car je vous assure, il est nécessaire d’avoir des munitions pour pouvoir aussi arroser les autres. Guanujo a également était le village où nous avons le plus reçus d’oeufs! Je vous laisse imaginer le mélange oeufs, farine et eau dans les cheveux!! Tout un programme! Bref, nous nous retrouvons donc dans la famille José à suivre les mêmes danses et chanter les mêmes chansons de carnaval qu’eux! une belle expérience qu’il aurait été difficile de vivre si nous ne l’avions pas connu, car nous ne fumes pas que spectateurs! Cliquez ici pour modifier.
Notre premier arrêt se fait chez Didier Lacaze propriétaire du Centre Sacha Warmi à 25 km de Puyo - site web -. La mission de ce centre est d'être un espace centrale pour aider à tendre des ponts entre les cultures et de promouvoir le dialogue interculturel nécessaire pour atteindre l'échange des connaissances et compétences dans le domaine de la santé. Nous avions rencontré Didier à Puerto Lopez et ce dernier nous avait gentiment invité à le visiter quand nous serions dans l’orient. Chose promise chose due ! Merci Didier Nous passons une agréable soirée en sa compagnie et ses amis dans un cadre magnifique. Le centre Sacha Warmi se trouve dans la montagne orientale et a une vue plongeante sur une végétation superbe. Nous rencontrons une famille adorable qui travaille au centre et dont la petite fille à comme animal de compagnie un singe Titi ou Ouistiti ? … bref, une peluche. Notre deuxième arrêt est Baños. La route entre Puyo et Baños est connue comme la route des cascades; malheureusement il pleut comme il peut pleuvoir incroyablement en Equateur et il est difficile de discerner les cascades. Voici quelques photos d’un point de vue protégé de la pluie, superbe! Regardez comme le brouillard est continuellement présent dans cette région ! Nous arrivons à Baños où nous passons la nuit le long d’un parc infantile. La petite ville de Baños est très mignonne. Elle possède plusieurs parcs vert, une jolie architecture et quelques tags sur les murs très bien fait qui lui donne un air gai. C’est une ville centrale pour qui souhaite faire beaucoup d’activités extrêmes tels que VTT, randonnées, treks, buggy, tubbing, saut à l’élastique… Pour nous, ce fut une ballade dans la ville en soirée et un joli souvenir de personnes agréables et de jolies ondes! Banos nous a rappelé la ville de Sucre en Bolivie qui nous avait beaucoup charmé! Baños est également connue pour son Melcocha : sucrerie faite à base de sucre et de caramel et parfumée aux différentes saveurs de l’Equateur : Maracuya (fruit de la passion), Mora (mûres), Coco… Une fois le mélange de sucre et caramel fait, la pâte est accroché à un clou sur le mur et travaillé à plusierus reprises pour lui donner son élasticité. Dans le cas où vous essayez je vous informe que c’est une catastrophe pour les dents et les plombages!! Pour notre troisième étape, nous ne voulions pas dormir à Riobamba qui est une grande ville, nous avons donc suivi les conseils de notre guide LP et sommes dirigés vers Guano, petit village au nord de Riobamba. Nous y sommes arrivés le premier jour du carnaval le vendredi en fin d’après midi. Ce jour là est généralement célébré par un petit défilé de musicien dans ce village avec des feux d'artifices (enfin une tentative de feu d'artifice...!) Nous étions garés à côté d’un parc de jeu et d’un terrain de basketball. Nous y rencontrons deux groupes de danseurs du village qui répétaient pour le défilé du carnaval. Nous sympathisons avec eux et nous nous retrouvons avec une dizaine d’enfants dans Meskellil! Afin de les remercier pour leur adorable accueil et le partage de leurs coutumes nous décidons de leur offrir un petit spectacle de danse orientale, les filles et moi! Difficile de quitter le village de Guano sans visiter son musée! Il renferme une momie découverte dans le mur d’une église proche du musée! La route de Guano à Guaranda et l'arrivée sur Guaranda pour le carnaval fera donc l'objet du prochain post!!
Ce qui fascine dans l’orient c’est le diversité de végétation d’une minute à l’autre entre les forêts de montagnes humides et les fleuves bouillonnant de faune étonnante. Ayant beaucoup découvert ce genre de région en Bolivie nous avons préféré passer peu de temps dans l’Orient équatorien. Néanmoins, nous y avons passé 2 jours superbes en compagnie de Lucho qui a pu réaliser son rêve de descendre des fleuves très puissant en kayak! Nous arrivons donc à Misahualli le jour des 9 ans de Maya! Nous nous réveillons sur la place du village qui se trouve être le lieu de vie de plusieurs singes qui font l’attraction de ce petit village. Ceux sont de vrais chapardeurs et charmeurs : habitués aux touristes, ils savent repérer les appareils photos et téléphones ou tout type de sac susceptible de tenir de la nourriture! Donc avis aux amateurs de Misahualli, les singes sont de vrais chenapans. Nous rencontrons à Misuahualli, Galo qui habite avec sa famille dans le village, qui se prend d’affection pour notre famille et nous propose de découvrir les fleuves environnant comme le rio Napo et le rio Misahualli. L’idée étant de partir en tubbing. Le principe du tubbing est que chaque personne à sa chambre à air et que nous nous attachons les uns aux autres par les pieds. La position n’est pas des plus confortables mais l’expérience est très intéressante. Nous partons avec les 2 neveux de Galo, Miguel Angel et Jordan, de vrais poissons dans l’eau et une autre petite famille. Durant le parcours le long du rio Misahualli nous faisons 2 arrêts :
Bref, Maya a pu bien fêter son anniversaire en faisant des activités un peu extrêmes comme cela lui plait!
Nous sommes à 3 jours du carnaval et hésitons sur l’endroit où le passer. Misahualli et Guaranda sont les villes les plus recommandés pour ces 4 jours de fêtes afin de voir les différents défilés et vivre les différentes coutumes. Nous optons pour Guaranda où nous sommes invités par José que nous avons rencontré grâce à Stefie dans la région de Tena. Donc, en avant pour faire les 600km qui nous sépare de Guaranda qui se trouve en pleine Sierra, partie montagneuse de l’Equateur. Voici une carte touristique de l’Equateur qui vous permettra de mieux comprendre ses reliefs : |
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AuthorNous vous conterons notre voyage, vous nous conterez le vôtre. El Aalam, ou "le monde" est pour nous un lieu de respect, d'échanges et de découvertes Categories
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Novembre 2015
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