Notre premier arrêt se fait chez Didier Lacaze propriétaire du Centre Sacha Warmi à 25 km de Puyo - site web -. La mission de ce centre est d'être un espace centrale pour aider à tendre des ponts entre les cultures et de promouvoir le dialogue interculturel nécessaire pour atteindre l'échange des connaissances et compétences dans le domaine de la santé. Nous avions rencontré Didier à Puerto Lopez et ce dernier nous avait gentiment invité à le visiter quand nous serions dans l’orient. Chose promise chose due ! Merci Didier Nous passons une agréable soirée en sa compagnie et ses amis dans un cadre magnifique. Le centre Sacha Warmi se trouve dans la montagne orientale et a une vue plongeante sur une végétation superbe. Nous rencontrons une famille adorable qui travaille au centre et dont la petite fille à comme animal de compagnie un singe Titi ou Ouistiti ? … bref, une peluche. Notre deuxième arrêt est Baños. La route entre Puyo et Baños est connue comme la route des cascades; malheureusement il pleut comme il peut pleuvoir incroyablement en Equateur et il est difficile de discerner les cascades. Voici quelques photos d’un point de vue protégé de la pluie, superbe! Regardez comme le brouillard est continuellement présent dans cette région ! Nous arrivons à Baños où nous passons la nuit le long d’un parc infantile. La petite ville de Baños est très mignonne. Elle possède plusieurs parcs vert, une jolie architecture et quelques tags sur les murs très bien fait qui lui donne un air gai. C’est une ville centrale pour qui souhaite faire beaucoup d’activités extrêmes tels que VTT, randonnées, treks, buggy, tubbing, saut à l’élastique… Pour nous, ce fut une ballade dans la ville en soirée et un joli souvenir de personnes agréables et de jolies ondes! Banos nous a rappelé la ville de Sucre en Bolivie qui nous avait beaucoup charmé! Baños est également connue pour son Melcocha : sucrerie faite à base de sucre et de caramel et parfumée aux différentes saveurs de l’Equateur : Maracuya (fruit de la passion), Mora (mûres), Coco… Une fois le mélange de sucre et caramel fait, la pâte est accroché à un clou sur le mur et travaillé à plusierus reprises pour lui donner son élasticité. Dans le cas où vous essayez je vous informe que c’est une catastrophe pour les dents et les plombages!! Pour notre troisième étape, nous ne voulions pas dormir à Riobamba qui est une grande ville, nous avons donc suivi les conseils de notre guide LP et sommes dirigés vers Guano, petit village au nord de Riobamba. Nous y sommes arrivés le premier jour du carnaval le vendredi en fin d’après midi. Ce jour là est généralement célébré par un petit défilé de musicien dans ce village avec des feux d'artifices (enfin une tentative de feu d'artifice...!) Nous étions garés à côté d’un parc de jeu et d’un terrain de basketball. Nous y rencontrons deux groupes de danseurs du village qui répétaient pour le défilé du carnaval. Nous sympathisons avec eux et nous nous retrouvons avec une dizaine d’enfants dans Meskellil! Afin de les remercier pour leur adorable accueil et le partage de leurs coutumes nous décidons de leur offrir un petit spectacle de danse orientale, les filles et moi! Difficile de quitter le village de Guano sans visiter son musée! Il renferme une momie découverte dans le mur d’une église proche du musée! La route de Guano à Guaranda et l'arrivée sur Guaranda pour le carnaval fera donc l'objet du prochain post!!
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Ce qui fascine dans l’orient c’est le diversité de végétation d’une minute à l’autre entre les forêts de montagnes humides et les fleuves bouillonnant de faune étonnante. Ayant beaucoup découvert ce genre de région en Bolivie nous avons préféré passer peu de temps dans l’Orient équatorien. Néanmoins, nous y avons passé 2 jours superbes en compagnie de Lucho qui a pu réaliser son rêve de descendre des fleuves très puissant en kayak! Nous arrivons donc à Misahualli le jour des 9 ans de Maya! Nous nous réveillons sur la place du village qui se trouve être le lieu de vie de plusieurs singes qui font l’attraction de ce petit village. Ceux sont de vrais chapardeurs et charmeurs : habitués aux touristes, ils savent repérer les appareils photos et téléphones ou tout type de sac susceptible de tenir de la nourriture! Donc avis aux amateurs de Misahualli, les singes sont de vrais chenapans. Nous rencontrons à Misuahualli, Galo qui habite avec sa famille dans le village, qui se prend d’affection pour notre famille et nous propose de découvrir les fleuves environnant comme le rio Napo et le rio Misahualli. L’idée étant de partir en tubbing. Le principe du tubbing est que chaque personne à sa chambre à air et que nous nous attachons les uns aux autres par les pieds. La position n’est pas des plus confortables mais l’expérience est très intéressante. Nous partons avec les 2 neveux de Galo, Miguel Angel et Jordan, de vrais poissons dans l’eau et une autre petite famille. Durant le parcours le long du rio Misahualli nous faisons 2 arrêts :
Bref, Maya a pu bien fêter son anniversaire en faisant des activités un peu extrêmes comme cela lui plait!
Nous sommes à 3 jours du carnaval et hésitons sur l’endroit où le passer. Misahualli et Guaranda sont les villes les plus recommandés pour ces 4 jours de fêtes afin de voir les différents défilés et vivre les différentes coutumes. Nous optons pour Guaranda où nous sommes invités par José que nous avons rencontré grâce à Stefie dans la région de Tena. Donc, en avant pour faire les 600km qui nous sépare de Guaranda qui se trouve en pleine Sierra, partie montagneuse de l’Equateur. Voici une carte touristique de l’Equateur qui vous permettra de mieux comprendre ses reliefs : Pendant nos cessions d’école le matin, Lucho fait du sport! Il courre les 9km qui le sépare du bivouac de la maison de Rafaël au village de Archidona. Il prend contacta avec Stefie la fiancée de son meilleur ami qui travaille à Cotundo un petit village à 5 km de Archidona et organise notre arrivée là bas. Stefie est médecin dans le centre de santé de Cotundo qui couvre plusieurs communautés indigènes. Chaque médecin, en Equateur, quand il termine ses études, doit faire une année de « rural ». Ils travaillent 22 jours d’affilés et ont 8 jours de repos. ils sont très impliqués dans la vie quotidienne du village et des communautés. Ils organisent beaucoup de session de discussions avec les chefs de communauté, de village sur le planning familial, l’hygiène, les vaccinations… Stefie nous recommande de faire Cuevas de Jumandy. Réseau de grottes le plus connu. Il se divise en trois branches principales. Un guide nous fournit des lampes torches et nous informe que 3 types d’animaux vivent dans ces grottes : des chauve souris, des araignées en tout genre et des animaux d’eau tels que crabes et petits poissons. La visite dure 1h dans le noir total! Nous pouvons admirer des stalactites, des stalagmites, des troncs (réunions de stalactites et stalagmites) et des formations rocheuses formées par l’érosion de l’eau telles que le Brocoli ou le Choux fleur. Impossible d’emmener un appareil photo avec nous car nous sommes continuellement mouillés dans les grottes. Nous sommes amenés à nager en nous tenant à des cordes, à aplatir nos corps contre la roche car les galeries sont très étroites… bref, une jolie expédition spéléo de petite envergure! Voici ce lien internet où vous pourrez trouver l'histoire de Jumandi, ce héros national qui a pu libérer les communautés de sa région du joug des espagnols en 1578. Quelques photos prises sur internet pour vous donner une idée!! Nous passons la soirée avec Stefie et ses collègues médecins et infirmiers. Stefie nous prépare un super barbecue d’une viande de boeuf macérée à l’origan et au thym. Un vrai régal! Depuis l’Argentine nous n’avions pas mangé une aussi bonne viande. Comme nous n’avions pas encore fait le plein d’eau de notre réservoir, Stefie, nous introduit auprès de la police voisine qui a un robinet et un bon débit d’eau. Pendant ce temps, nous partons tous nous doucher chez Stefie qui habite avec ses collègues au dessus du centre médical. Cotundo est également connu pour la grande pierre qui se trouve au centre du village. Il semblerait que cette grande pierre soit la tête d'un serpent dont le corps est le village de Cotundo selon la légende. Stefie arrive à négocier un jour de vacances quelle devait récupérer et nous propose de faire une ballade dans le Gran Canyon de Cotundo. Une ballade inoubliable; il avait plu toute la nuit et la descente dans le canyon s’est avérée très boueuse mais magnifique! Au retour de la marche, Stefie nous emmène découvrir la cuisine locale! Du poisson de rio, le tilapia, préparé dans des feuilles de plantes, le maito : un vrai régal! Nous découvrons également les cacahouètes de la jungle. Le lendemain, nous quittons Stefie à regret mais avec la promesse de nous revoir sur Quito avant de quitter l’Equateur, pour aller plus en avant dans la selva équatorienne! Nous n’oublions pas de remercier les collègues de Stefie qui nous ont acceptés dans leur chez eux ainsi que les policiers de Cotundo qui nous ont donné accès à leur wifi gratuitement ainsi qu’à leur robinet d’eau pour remplir notre réservoir! Un GRAND GRAND MERCI à Stefie pour sa gentillesse, sa tendresse et son magnifique accueill!
Nous retrouvons Rafaël dans le village de Archidona et il nous mène jusqu’à sa grande propriété au bord du Rio Hollin à côté de la communauté de Santo Domingo de Hollin. Nous arrivons de nuit et sommes un peu désorientés. Seule la lune nous permet de distinguer que nous sommes dans une végétation dense et notre ouïe de percevoir que nous sommes au bord d’un fleuve bien bruyant et que les insectes nocturnes sont prédominants! Je ne vous parle pas des moustiques qui nous laissent des souvenirs inoubliables!! Nous passons 2 jours chez Rafaël, Ecole le matin, découverte du rio, du grand voire énorme jardin médicinale de Rafaël et de la cascade! Rafaël est passionné de plantes médicinales; il fabrique lui même ses huiles essentielles et ramènent des graines et des plantes du monde entier. L’idée est de créer dans cette propriété un lieu où les « chamans/curanderos » ( médecins qui soignent avec les plantes et l’ « esprit de la selva ) pourront faire venir leurs patients et les soigner en toute tranquillité avec tous les éléments naturels dont ils ont besoin. Rafaël nous parle également de la fameuse médicina Ahuayasca qui est une décoction issue d’un arbre. Il est obligatoire de suivre un régime alimentaire sain et de ne pas prendre cette décoction sans la présence d’une personne qui maitrise bien le processus. L’idée est que cette décoction amène les personnes à visualiser leur vie et à identifier les événements antérieurs qui les ont affectés sans que cela ne leur fasse peur ou ne les perturbe afin de régler tous types de problèmes psychiques. Selon Rafaël cette médicina est très puissante. Le Rio Hollin : Rafaël possède une jolie partie de terrain sur le rio. Le rio semble calme mais c’est trompeur, le courant est fort! Le bateau gonflable des enfants a failli se retrouver perdu dans la selva équatorienne! Les enfants ont découvert un beau siège en pierre où ils se réchauffaient de temps à autre car l’eau n’est pas particulièrement chaude! Ce côté du rio a aussi été aménagé en une piscine où les enfants (avec Lucho bien sûr) passent une grande partie de leur après midi! Notre bivouac au bord du rio Hollin : Les insectes : papillons, chenilles, scarabée... L’école : La découverte du Rio : L’entraide avec les chiens : les chiens voulaient absolument nous suivre pendant notre ballade le long du rio. Les chiots aussi! alors tout le monde s’y est mis en les portant! Lucho et des enfants de la communauté descende le rio depuis le pont jusqu’à chez Rafaël : Lucho en Kayak et les enfants en bouée de chambre à air de camions! (cela ne vous rappelle rien?…) Merci à Rafaël pour ces quelques jours magnifiques que nous avons passés chez lui !!
Lucho décide de venir avec nous pour quelques jours de vacances (enfin, pour lui car nous nous continuons notre quotidien habituel : école, conduite, maintenance…). Néanmoins, pour Lucho, c’est tout une organisation de quitter Sigsipamba. Il faut trouver qui va s’occuper des chiens, des chevaux, de la Jerico! Il quitte difficilement sa petite famille! Il y a 40 km entre Sigsipamba et Pappallacta. L’idée étant de visiter les termes de Papallacta très connues en Equateur. Pour atteindre les termes il faut passer par un col de 4385 m avant de redescendre à 3000m. Meskellil peine un peu car le manque d’oxygène affecte le moteur. La route passe très vite pour les enfants car Lucho participe avec eux à leurs activités habituelles de quand on conduit : jeux, lecture... Nous passons l’après midi dans les termes d’eaux chaudes, à une température avoisinant les 40° sachant que l'eau du fleuve qui passe à côté doit bien être à 16°! Le prix demandé pour dormir dans les termes étant rédhibitoire nous décidons de nous diriger vers Archidona où se trouve l’ami de la famille de Lucho : Rafael Parduche. Archidona se trouve au début de l’ "Oriente « (l’Orient est la partie amazonienne de l’Equateur), à 120 km de Papallacta et à 700m d’altitude. Donc, nous entamons une descente d’un dénivelé de 3000m. La route est sinueuse et longe d’impressionnants précipices. Une très belle route! La végétation change et devient de plus en plus luxuriante et dense!
Le lendemain, dimanche, Cristianne la maman de Lucho, nous invite pour un déjeuner dans sa maison. Cristianne habite à une quinzaine de minutes de l’Hacienda Sigsipamba, dans les montagnes, au pied d’une plus grande montagne, sans électricité, une petite maison en bois : bref, MAGNIFIQUE! Les chiens nous accueillent tout joyeux et nous dirigent vers Cristianne! Quel accueil, les amis! Un repas familial, comme à la maison. Il fait bon, l’ambiance est conviviale, détendue… un dimanche qui commence bien! Après le déjeuner nous partons pour une petite ballade sur le terrain avoisinnant la maison! Je vous laisse découvrir en photos ce petit coin de paradis! Nos hôtes : La maison ! avec la khmissa de Planet Khmissa accrochée au mur... Que voit on depuis la maison? Les champs aux alentours de la maison : Les plantes (fleurs, arbre de papier) / les fruits : granadilla (fruit délicieux dont on mange l’intérieur et ses pépins), framboises sauvages Le thé à la menthe de retour de la ballade avec la menthe fraîche du jardin de Cristianne!! Durant notre séjour au garage Mercedes, nous profitons du fait d’être en ville pour entamer les démarches administratives pour obtenir le visa Colombien. Le Minisètre des Affaires Etrangères et de la Coopération Culturelle, que nous remercions encore une fois pour leur support incontournable, nous met en contact avec l’Ambassade du Maroc à Bogota (Colombie). Ces derniers nous recommandent de faire notre demande en ligne et de régler les frais afin de tenir un fond de dossier pour faciliter l’obtention de nos visas. Il nous est recommandé de rester quelques jours dans les environs de Quito (encore!!!!) pour avoir une idée sur la suite des évènements.
Nous retournons donc chez notre ami Lucho (à la grande joie des enfants et des grands) et continuons notre rythme quotidien : école, entretien Meskellil, cuisine, ballade, visites. Au garage Mercedes nous avons rencontré Doña Rosita et ses enfants qui nous invitent à déjeuner chez eux dans le nord de Quito. Bonne occasion pour nous de partir à la découverte de cette ville que nous ne connaissions pas encore! Après une heure de bus, nous arrivons chez Doña Rosita et sa fille, Luisa Miranda qui nous accueillent chaleureusement et nous régalent d’un déjeuner typiquement équatorien ; soupe, poulet, riz,salade et une cola moradita : boisson chaude à base de mûres et ananas! Nous quittons nos hôtes; prêts à partir en expédition pour le centre historique de Quito! Une heure et demie de bus et de trolley pour arriver au centre ville! C’est samedi; les rues grouilles de monde, de vendeurs ambulants. Heureusement il ne pleut pas donc nous passons 2h à déambuler dans les rues avant de reprendre notre chemin vers l’Hacienda Sigsipamba, content de pouvoir retrouver un peu de calme après cette journée citadine. Lundi matin à la première heure, Lucho nous emmène chez un mécanicien du coin, qui nous recommande de retourner chez Mercedes pour ne pas prendre de risque car cela semble plus qu’une histoire de retirer l’air dans les freins.
Direction pour la deuxième fois vers Mercedes, nous prévenons Charly - le chef d’atelier - que nous arrivons! Dès notre arrivée, les roues avant de Meskellil sont démontées pour voir quel est le souci! Le tambour à besoin d’être redressé pour ne pas abîmer les plaquettes de frein. Et le tour sera joué! Donc, nous repassons une nuit dans l’atelier. On commence à connaître tout le monde : les gardiens de jour, de nuit, les techniciens… Nous faisons l’école, bien sûr comme tous les matins, car finalement tant que l’on a Meskellil on peut faire l’école partout! Le tambour rectifié arrive et le tout est remis en place. Nous faisons les tests de conduite en extérieur pour vérifier que ça freine correctement. Bon, cette fois ci ça semble être bon! Nous remercions chaleureusement Charly et nos amis les techniciens et Claudio le Directeur avant de partir! Nous décidons donc de suivre les propositions de Lucho pour passer le weekend! Les activités du weekend : Session Kayak : Après leur avoir expliqué comment cela marche, Lucho donne aux enfants le kayak à tester dans la petite lagune en bas de la maison, qui est la lagune du canard. C’est une grande joie! tout le monde s’y met, les Pitbulls, les enfants et moi! Lucho en profite pour lancer Cisco et Wilson à l’eau et Mona, quant à elle, saute dans la lagune et passe son temps à jouer au jeu du bâton à aller chercher! Nous terminons l’après midi trempés des pieds à la tête avec une bonne dose de rire engrangée!! Ballade dans l’Hacienda Sigsipamba : Andrès, l’ami de Lucho, nous embarque dans son pick up pour aller à la grande laguna plus en altitude. L’idée étant de faire la ballade de retour à pied. Une fois tout le petit monde embarqué, avec les chiens bien entendus, nous entamons notre route. Nous arrivons dans un endroit magnifique. Une belle lagune entourée de montagnes avec des chevaux sauvages. Andrès retourne à ses occupations et nous, nous nous baladons autour de la lagune. Lucho s’approche des deux chevaux sauvages et s’amuse à les faire nager dans la lagune! Nous continuons notre ballade dans la forêt en direction d’une mine! La vue des hauteurs sur la vallée est superbe! Nous sommes de retour à l’hacienda Sigsipamba épuisés d’avoir autant marché, dévalé et couru! Mais la journée n’est pas fini! Il faut déjeuner et aller voir la fête du village du Pifo! Je découvre les tripes à la mode équatorienne! pas aussi bonnes que celles préparées par ma belle mère, c’est sûr! la sauce est faite à base de cacahouètes et bien sûr le tout accompagné de l’éternel riz qui remplace le pain ici! L’activité phare de la fête de Pifo c’est la corrida de taureaux! Rien à voir avec ce que l’on a l’habitude de voir. Cela se passe sur un grand terrain avec des coins restaurants, un petit band de musique locale, un vendeur de ballons et bien sûr comme nous sommes à quelques semaines du carnaval, tous les enfants s’aspergent de mousse. Le champ de bataille est délimité par des barrières en bois et le tout est entouré de picks up surpeuplés de personne qui observent la corrida. Ici, en Equateur, tout un chacun peut aller se mettre dans l’arène et aller tenter sa chance face au taureau. L’idée n’étant pas de le tuer mais de le dominer!
Nous prenons rendez vous avec Mercedes Quito pour faire quelques vérifications que seules la maison Mercedes peut faire. Genre vérifier le niveau d’huile de la BVA et vérifier l’alternateur. Nous arrivons donc au garage Mercedes après 3h de circulation intense dans la périphérie et la ville de Quito. Charly Villegas, le Chef d’atelier, à qui nous avions eu à faire par mail quand Meskellil avait eu son soucis de filtre à gasoil encrassé, nous accueille chaleureusement et fait le point avec nous de toutes les choses que nous voulions vérifier. Vous imaginez bien que nous avons demandé un devis avant de se lancer dans quoique ce soit. Les prix sont très raisonnables pour une maison Mercedes. Franchement pour y avoir passé deux jours, environ 5h de travail cumulées, l’achat de l’huile, des pièces de rechange et en plus y avoir passé la nuit, nous sortons avec une facture très très très raisonnable. Les techniciens Lucho et Wilmart ont travaillé dur pour que tout soit nickel. Les freins ont été vérifiés, les plaquettes avant changées, le tout graissé, bref …Meskellil sort content de là! Tous les techniciens nous donnent leur numéro de téléphone et nous disent surtout de ne pas hésiter à les appeler où que l’on soit en cas de pépin! Merci à toute l’équipe Mercedes de Quito pour leur gentillesse et leur super accueil! Sur la route de retour vers Pifo où nous pensons passer une ou deux nuits avant de monter sur Papallacta à 3300m, nous remarquons que les freins ne sont pas encore au point; il faut beaucoup pomper pour arriver à freiner correctement et franchement pour faire la descente après sur l’Amazonie c’est un peu risqué…
Comme nous étions vendredi nous décidons d’attendre le lundi pour nous occuper de cela! |
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AuthorNous vous conterons notre voyage, vous nous conterez le vôtre. El Aalam, ou "le monde" est pour nous un lieu de respect, d'échanges et de découvertes Categories
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