Bon, il nous reste deux circuits magnifiques à faire avant de quitter la région.
Le premier est le circuit des lagunes dans la réserve los flamencos. Il y a 3 lagunes à voir. La première, la Laguna Cejar, est constituée deux lagunes, une où il est possible de faire une marche et l'autre où il est possible de se baigner et de flotter comme dans la Mer Morte car la densité de sel est très importante. Nous nous sommes pas arrêtés car il était tard et voulions dormir à côté de la Laguna Tebenquinche. Sur le chemin de terre bien abimé de Tebenquinche nous sommes passés par les Ojos du Cejar, qui sont deux points d'eau en forme d'yeux de grand diamètre au milieu du désert. Je précise que toutes ces lagunes sont au milieu de rien! ou du moins en plein dans le désert d'Atacama. L'arrivée au coucher du soleil sur la Laguna Tebenquinche nous a impressionné. Un salar immense, en plein milieu du désert, des flamands roses, des canards, le reflet des volcans dans le salar…bref…un grand moment. Nous décidons donc d'y passer deux nuits afin que les enfants et nous mêmes puissions en profiter pleinement. Mimi a emmené les enfants faire une marche sur le salar. Ils se sont baignés dans l'eau salée et sont revenus tout blanc, couvert d'une couche de sel sur leur peau et leurs vêtements. La peau réagit rapidement au contact du sel en faisant des irritations sur la peau et en les piquant. Les vêtements quand à eux sont devenus durs comme du carton. Pendant la promenade Mimi a fait des photos magnifiques que je partage avec vous! Merci Mimi (et les enfants!!).
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A la fin de cette journée, nous sommes allés dormir à Piedra del Coyote, appelé également Mirador de Cari, qui permet d'avoir une vue extraordinaire surplombant toute la valle de la Luna. Difficile de trouver meilleur endroit pour dormir! Grâce à Pimouss le camion de Ben et Mimi nous identifions de bons lieux pour dormir, sa hauteur, ses lumières de longue portée et son côté passepartout font de Pimouss notre éclaireur en chef!
Au moment du coucher du soleil, nous ne sommes pas les seuls à avoir identifié cet endroit. Les minibus d'agences d'excursion viennent nous entourer pour profiter de ce moment magique. Mais….nous sommes les seuls privilégiés à pouvoir dormir là bas! alhamdoullah. Je vous laisse profiter des photos au coucher de soleil et au lever du jour! Une autre des visites incontournables de la région de San Pedro de Atacama. La visite ne pouvant être faite que de 9h à 19h, nous dormons la veille juste à côté de la porte de la Valle de la Luna.
Le Valle de la Luna (« vallée de la lune ») est un lieu désertique dont l'apparence évoque les paysages lunaires, en l'absence de tout signe de vie.. En 1982, elle est déclarée sanctuaire naturel et fait à présent partie de la réserve nationale Los Flamencos. La vallée de la lune a été modelée pendant des millénaires par l'érosion de l'eau et du vent. Le sol est formé de canyons, de crêtes pointues, de ravins et des monticules de couleurs gris et ocre qui lui donnent une apparence qui ressemble à la Lune. La Vallée de la Lune se caractérise par l'absence d'humidité, de flore et de faune à l'exception du Liolaemus, une espèce de lézard. Son climat désertique et en altitude en fait une région avec de grandes différences de températures : très chaud la journée et très froid la nuit. Nous avons fait le circuit avec nos véhicules. Le circuit s'étale sur une dizaine de km avec différents arrêts à visiter. Nous nous sommes arrêtés plus souvent car parfois les paysages sont tellement impressionnant qu'il est difficile de résister à la prise de photo. Le premier arrêt est pour rentrer dans une grotte souterraine où nous avons eu besoin de lampes torches pour avancer, puis nous avons fait une longue marche dans le canyon. Nous avons fait le deuxième arrêt à côté de dunes de sable impressionnantes pour déjeuner. Nous avons eu très chaud. Le troisième arrêt nous l'avons fait sur un plateau de sel pour visiter une ancienne mine de sel. Nous ne nous sommes pas arrêtés pour voir l'amphithéâtre, arrêt préconisé sur le dépliant, car nous avons eu trop chaud. Le dernier arrêt fut pour voir los 3 vigilantes, formation rocheuse ressemblant à 3 personnages érigés au mileu du désert. Nous avons fait une longue marche pour pouvoir profiter des paysages à la limite de l'inquiétant... Pendant que je travaillais sur le tri des photos et la publication sur le site web (car vous vous doutez bien que cela prend beaucoup de temps et que vu la rareté des bonnes connexions, nous essayons de préparer les textes et photos en avance!) Anouar et les enfants sont partis pour leur session de sandboard - traduction surf sur le sable -. Il est vrai que ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas une fan des trucs en hauteur, donc glisser sur une dune de sable de 50m … j'ai préféré rester et travailler!!
Après avoir rejoint le responsable de l'agence, Sebastian, auprès de laquelle nous avons contraté cette excursion, ils sont montés dans le véhicule de l'agence et sont partis en direction de la Valle de la Muerte. Nous voulions visiter cette Valle mais il nous avait été précisé que Meskellil ne pourrait pas y entrer. En effet, au bout de quelques km, ils se sont retrouvés sur une piste où seules des véhicules de petites tailles peuvent accéder. La valle de la Muerte est comme un canyon très étroit. Finalement, ils arrivent à côtés des dunes de sable praticables pour ce sport. Après quelques explications et mises en garde, chacun des enfants et Anouar chaussent son sky et c'est parti! Une expérience unique, épuisante - car il faut remonter la dune après l'avoir descendue- . Finalement, les enfants se sont avérés être de bons débutants tbarkallahalihoum! Quelques photos du sandboard et de la Valle de la Muerte et une vidéo pour imager la chose! Après ces nombreux km dans le nord argentin où le climat est aride, le froid très présent, la vie difficile pour les locaux, nous retrouvons la petite ville de San Pedro de Atacama avec beaucoup de plaisir. Nous bivouaquons à côté du village artisanal sur une place où les enfants peuvent jouer. Le lendemain de notre arrivée nous partons à la découverte de la ville. San Pedro de Atacama est une ville très touristique, les rues du centre sont pleines d'agences pour les excursions à faire aux environs, dans le désert d'Atacama. Nous rencontrons Marion qui nous donne beaucoup de bons tuyaux en plus de ceux de l'office du tourisme. Nous en profitons pour faire les petits achats du quotidien (légumes, eau, …) et pour prendre deux bouteilles d'oxygène dans une pharmacie. (Eh oui! il faut bien préparer notre séjour en Bolivie où nous serons continuellement sur un plateau de 4000m minimum).
San Pedro de Atacama a une jolie petite féria qui fait penser à nos vieilles villes. Un passage de 300m couvert comme dans la médina de Marrakech et dédiée à l'artisanat local et bolivien car il ne faut pas oublier que nous sommes très près de la frontière bolivienne. Nous sympathisons avec les commerçants ambulants qui se trouvent sur la place où nous stationnons la journée à côté du centre ville. Klaudio nous fait découvrir sa bicyclette qui produit des jus de fruits et partage des moments de connivence avec les enfants qui sont fascinés par la bicyclette. Ah oui! la bonne surprise fut de voir Ben Mimi et Zoé qui nous rejoignent le deuxième jour de notre arrivée à San Pedro de Atacama. Depuis nous voyageons ensemble et je peux vous dire que c'est agréable dans des régions désertes comme celles là d'être à deux et en bonne compagnie! Macarena, qui travaille dans un commerce ambulant de vente de produits bio, est fascinée par les khmissas (elle en a une tatouée dans le dos) et cela crée une jolie relation également car elle est très curieuse de notre culture et de notre choix de vie. Nous appréhendions beaucoup ce passage de frontière. Le souci n’étant pas le temps d’attente ou les papiers mais plutôt l’altitude que nous personnes et Meskellil devions affronter. Nous savions que en très peu de kilomètres nous atteindrions une altitude de 4800 m.
Ce fut le cas, à partir de 4000m Meskellil a commencé à ralentir; le pied sur l'accélérateur nous faisait avancer seulement à 20 km/heure! Donc nous nous arrêtons, vérifions le filtre à air, ouvrons le capot…bref tous les moyens sont mis en branle pour aider Meskellil à supporter l'altitude et le froid. Le temps de faire déjeuner les enfants pendant que le moteur se reprend et ouf! nous arrivons à repartir avec un peu plus de puissance! A partir de 4800m nous voyons des petits bouts de neige sur le bas côté. Maya, Mehdi et Kika descendent pour aller toucher ces petits bouts de neige que nous voyons sur les sommets des montagnes depûis plusieurs semaines mais que nous n'avions jamais pu atteindre! Quel froid, quel vent! Ce fut l'altitude la plus haute de ce Paso de Jama : 4856m. Et ce n'est pas fini! Après avoir roulé des km et des km sur un plateau à 4000/4500m après la frontière chilienne, avoir monté des côtes, descendus des flancs de montagnes de 200 à 300m de dénivelé, nous nous rendons compte qu'il est tard. Généralement nous cherchons où dormir vers 17h ou 18h histoire de ne pas être pris de court par la nuit tombante. Néanmoins, nous n'avions aucune envie de dormir à 4300m d'altitude. Donc, nous continuons notre chemin en sachant que nous allions faire 2000m de dénivelé en 30km pour atteindre San Pedro de Atacama, village le plus proche qui est à 2400m au dessus du niveau de la mer. Nos oreilles ont sifflé, nous ont fait mal à cause de la pression. Nous avons eu des maux de tête. La motivation était tellement forte de redescendre à un niveau d'altitude normale que nous avons fait face et sommes arrivés de nuit à San Pedro de Atacama. La fameuse descente de 30km qui va sur San Pedro de Atacama est en ligne droite; tous les 3km il y a une bande d'arrêt d'urgence au cas où les freins lâchent (très rassurant!) et comme unique compagnie de paysage : sur la droite des volcans dont le Licancabour et sur la gauche la plaine du désert d'Atacama IMPRESSIONNANT! Nos visas argentin arrivant à échéance, nous nous dirigeons rapidement vers la frontière chilienne. Lors de notre séjour à Salta nous avons pu récupérer un nouveau visa pour le Chili de 3 mois.
Et oui! nous pourrons visiter le Désert d'Atacama ! Ouf!!!!! Sur le chemin, il est difficile de ne pas s'arrêter : - au passage du tropique du Capricorne - à Susques : où nous rencontrons les Dacaluf (une famille française en voyage). Les enfants sympathisent, échangent des livres et les grands partagent des tuyaux de bivouacs et de bons plans tout cela autour d'un diner typiquement nord argentin. - salinas grandes : le plus grand salar argentin. Nous avons tenté nos premières photos perspectives. Nous vous laissons découvrir le truc. - le superbe coucher de soleil sur la descente après la frontière. Une superbe vue sur le volcan Licancabour. Petite précision : nous sommes passés dans la même journée de 3200m d'altitude le matin, à 4836m sur la route en direction du Paso de Jama pour la frontière chilienne, à 2400m à San Pedro de Atacama le soir! Purmamarca : la paleta del pintor ou la montagne aux sept couleurs
Je vous laisse admirer en images ce décor féérique ! Nous retrouvons nos amis argentins, Marcos et Noelia accompagnés de leurs amis voyageurs et nous dégustons ensemble un plat typique du nord argentin Nous rencontrons Ignacio qui tient absolument à ce que nous venions visiter sa ferme. Ignacio a quitté sa vie de Buenos Aires pour changer de vie et s’est orienté vers la création d’une ferme. Après quelques kilomètres de piste nous arrivons dans son havre de paix! Après une visite de sa très jolie ferme entourée de cactus, il nous invite chez lui et nous offre un trè joli cadeau : le livre « el otro camino » dédicacé par Ignacio. Nous garderons un souvenir d’une superbe rencontre dans le nord argentin. Tilcara joli village dans la quebrada de Humahuaca, se prépare pour la Semaine Saitne.
Il faut savoir que les pèlerins avec leurs instruments de musique montent jusqu’à 4000m et plus pour leur pèlerinage. Nous quittons Tilcara et dormons sur la place du village à Uquia. |
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AuthorNous vous conterons notre voyage, vous nous conterez le vôtre. El Aalam, ou "le monde" est pour nous un lieu de respect, d'échanges et de découvertes Categories
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Novembre 2015
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