Lors de la ballade vers la cascade Reina, nous sommes amenés à découvrir un concept de tyrolienne que nous ne connaissions pas : la Tarabita. Découvrez !!!!! puis nous suivons le sentier qui mène à la cascade. Une heure 30 de montées, descentes, dans un sol humide, de petits murs d’escalades et tout cela dans une végétation très dense. Survoler la canopée : Une expérience unique du survol de la canopée équatorienne en tyrolienne. Merci à Emilie Portal (Mimi) de la Pimouss Family d'avoir accompagné les enfants et d'avoir pris ces belles vidéos! :)
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Nous profitons des diverses activités que proposent la région de Mindo en compagnie de la Pimouss Family! Visite du parc de papillon (à ma grande joie), ballade de 10 km dans la forêt montagneuse équatoriale pour voir la cascade Reina et tyrolienne pour les enfants accompagnés de Mimi car pour Kika c’est le grand vertige. Donc en détail quelques photos et vidéos : Le Mariposario : A l’entrée plusieurs colibris nous régalent de leurs vols sur place, en arrière et de leurs couleurs! Par la suite, nous suivons un guide qui nous explique comment se font les papillons, à partir de la chenille, puis la chrysalide, puis le papillon. Tout au long du parcours dans ce petit parc, nous découvrons : les différentes chrysalides les papillons sortis de leur chrysalide le jour même et qui se sèchent les ailes avant de s’envoler Les papillons de toutes les couleurs; une couleur sur la surface extérieure des ailes et parfois une couleur différente sur la surface intérieur! des papillons transparents!
Il est mis à disposition des papillons et des visiteurs des bols pleins de bananes écrasées. Si on en met sur les doigts et qu'on approche le doigt doucement à côté des antennes des papillons, ces derniers étirent leur trompe jusqu'à la banane écrasée et montent sur nos doigts. Après ces quelques jours de pur bonheur à Cañaveral avec nos hôtes, nous reprenons la route en direction de Mindo qui se trouve à 1300 mètres d’altitude.
Tout se passe bien, la route est magnifique. Nous quittons l’air marin pour nous retrouver dans la végétation luxuriante de l’Equateur et ses odeurs de chlorophylle persistante. Nous rappelons que nous sommes ici en saison de pluies ce qui correspond à l’hiver. Les journées se déroulent de la manière suivante : le matin il fait beau, pas très ensoleillé, mais pas de pluie et à partir de 15/16h les choses se gatent. Une pluie fine commence en continue soit suivie d’une pluie forte ou d’un calme passager. Il fait très très humide. Difficile de faire sécher quoique ce soit. Le bon côté des choses, c’est que nous avons le bénéfice de tant de pluie : la végétation superbe et et de l’eau en abondance pour nos réserves. Nous roulons donc une grande partie de la journée et …. à une dizaine de km de Mindo…. Meskellil fait des siennes. Sur une ligne droite, en montée, il s’arrête. Il broubroute, mais refuse de démarrer. Il fait presque nuit, nous sommes sur une petite route, c’est dimanche et nous sommes à 10 km de Mindo. Heureusement, Pimouss est là! Ben de suite se charge de relier Meskellil à Pimouss avec une sangle et de nous tirer. Et on y va!! L’idée est de se garer dans Mindo pour la nuit et de gérer la problématique le lendemain. Nous arrivons à Mindo, nous garons sur la place principale après avoir demandé l’autorisation aux voisins… je vous laisse imaginer que nous avons fait fureur, nos deux camions (oui, bon d’accord, Meskelil se prend pour un camion à côté de Pimouss, c’est le mimétisme!! lol). Le lendemain matin, nous appelons la maison Mercedes pour avoir des techniciens qui pourraient avec l’ordinateur identifier la panne. Il semblerait selon nous que c’est une histoire de carburant et de filtre. Ben et Anouar partent en repérage pour trouver un endroit de bivouac pour les jours à venir et nous trouvent une auberge qui nous accepte sans souci à prix très raisonnable. Donc, on pack le tout et on reprend la route, tirer par Pimouss. La route, euhhh, c’est vite dit. C’est plutôt une piste qui traverse un ruisseau, car on ne savait pas si on pouvait passer à deux sur le pont, puis nous attend une montée avec des virages pour arriver à l’auberge. Les choses commencent à se compliquer, la sangle lâche car elle était passée sous le pneu et s’était usée. Et bien sûr, il commence à pleuvoir. Ceux sont des chemins de terre, étroits, en montées et pentes…. Au premier virage, Meskellil glisse sur le terrain très très boueux. C’est bon!! avec plusieurs manoeuvres et l’ingéniosité de Ben nous passons… Deuxième virage à 50 m de l’auberge, Pimouss plante sa route arrière droite dans la boue et se penche. Cela nous rappelle le plantage de Pimouss qui s’était passé en Argentine il y a plus de un an. Résultats des courses, Meskellil est "en mode" je ne démarre pas et je bloque le chemin, et Pimouss est planté, méchamment. La cellule de Pimouss se penche de plus en plus…. il faut réagir très rapidement sinon la cellule lâche et la Pimouss Family se retrouve sans camion. Situation terrible, ambiance tendue, l’inquiétude se lit sur tous les visages; car chacun de nous connaissait le risque. Pas le temps de penser, il faut réagir vite très vite. Car vu le sol très mou, cela est une question de très peu de temps. 1h ou 1h30 avant que Pimouss ne lâche. Les propriétaires de l’auberge La Roulotte arrivent pour nous aider. Ignacio, Livardo appellent de suite un ami entrepreneur qui a des engins de construction de route et leur dit qu’il y a danger. Dans la demie heure, arrive un tracto-pelle qui au premier regard nous parait un peu léger pour sortir Pimouss. Ben et Mimi ont l’air, quand à eux, plus confiant, il semblerait que ce petit engin peut sortir beaucoup de tonnes. Le souci c’est que Meskellil est en plein chemin et qu’il faut le pousser … nous nous y mettons tous, à la force des bras, nous sommes 8 personnes à pousser Meskellil en arrière soit 6 tonnes qui ont collé dans la boue et dans une route extrêmement étroite et encombrée de végétation. Et bien sûr, il pleut, il pleut, il pleut. Bon, nous y arrivons. Le tractopelle creuse au pied des roues de Pimouss et le tire d’un coup sec avec Ben au volant. Il faut savoir que si Pimouss à 3 roues sur le sol il peut s’en sortir sinon… il plante. Le tracto-pelle reconstruit la route et tire Meskellil vers l’auberge. Enfin!!!! Une heure après les mécaniciens de la maison Mercedes de Quito arrivent. Ils branchent leur ordinateur sur le moteur de Meskellil et identifient un problème sur le filtre de gasoil qui est totalement encrassé. Donc l’électronique s’est mis en mode sécurité et à arrêter Meskellil… Tout cela étant la conséquence de la qualité de l’essence très défectueuse que nous rencontrons dans ces pays. Nous devrons donc changer le filtre à gasoil encore plus souvent qu’avant! Tout est bien qui finit bien! alhamdoullilah Nous redescendons vers Pedernales, ville qui devrait nous permettre de prendre la route sur Mindo après. Nous voulions profiter encore de l'océan avant de rentrer vers les terres afin que les enfants puissent profiter de la mer et de la plage avant l'Amazonie et la Cordillère équatorienne. Nous, toujours avec la Pimouss Family, mettons en mode recherche de bon plan où bivouaquer et sommes rapidement déçus. Les accès à la plage sont très souvent bloqués, les pistes mauvaises pour Meskellil ou des petits villages trop petits pour accueillir nos 2 camions. Nous commençons à désespérer. Nous questionnons les locaux, les policiers... personne ne nous donne de point d'accès réellement envisageable. Nous décidons donc de nous diriger vers une frange de terre au dessus de Pedernales où se situent 3 communautés de pêcheurs. La route en bon état longe la mer et tous les accès sont condamnés par des propriétés privées ou des fermes. Nous tirons jusqu'au deuxième village et nous nous arrêtons pour nous renseigner. Nous nous adressons à David membre d'une communauté sur la plage et celui ci nous accueille bras grands ouverts. Nous trouvons le lieu! la communauté! la gentillesse! l'amour! la solidarité! le coeur grand ouvert! Donc au lieu de beaucoup écrire je vais mettre des photos et les commenter au fur et à mesure! Nos charmants hôtes David, Andréa et leur fils David et leurs amis Manuel et Mercedes Session école pendant que les garçons Ben et Anouar vont faire l'arrivée des barques de pêcheurs avec David notre hôte pour ramener notre repas de midi! Notre terrain de jeu...notre lieu de vie... Le spectacle de rue offert par Maya et Zoé puis avec Mehdi aux enfants (et à certains adultes aussi!) de la communauté. Une pure merveille! fous rire garantis! David et Manuel, qui sont les deux pères de famille, que nous avons le plus fréquentés, se préparent pour une grande pêche dans les jours à venir. Ils préparent donc du poisson de qualité comme apât en enlevant les écailles et en le filetant. A croire que ce poisson recherché est très capricieux!! Par la suite, les filets sont gardés dans des bacs avec une grande quantité de sel. Les restes de poissons sont offert aux frégates qui tournent au dessus de nos têtes depuis le début de la matinée. Les vols des frégates au dessus de nos têtes! Un réel ballet Manuel et David nous offrent une sortie à chacun des groupes (enfants et adultes) en plein océan pacifique sur leur barque à moteur. La température de l'eau est à 30° et l'eau est limpide. Une galerie photos des enfants de la communauté qui nous a reçut avec tellement d'amour et de gentillesse! La profondeur de leurs regards, les moues sur leur visage, leurs sourires nous ont ravi tout au long de ce séjour! Scènes de vie dans la communauté durant ces 3 jours passés tout ensemble à partager nos loisirs, nos repas... et l'école car nous avions les mêmes horaires que l'école du village. Nous quittons Cañaveral avec beaucoup beaucoup de tristesse. Nous nous sommes beaucoup attachés à cette communauté, à ces familles, à leur gentillesse...
David nous offre des cocos à emporter avec nous, chaque enfant y va de son cadeau pour les nôtres, à leur manière avec beaucoup d'humilité et d'amour. Ce qu'ils ne savent pas c'est que nous emportons avant tout dans nos coeurs un espoir et une sérénité hors du commun. 3 jours qui nous ont donné une leçon de vie quand au partage, à la tolérance, à l'ouverture... Muchas gracias David, Andréa, Davicito, Manuel, Mercedes, Maria, Sily et petit bébé, ainsi qu'à toute la communauté. Natanaël et Camille, des voyageurs rencontrés en Bolivie, et retrouvés à Puerto Lopez, nous avaient beaucoup vanté la beauté de Mompiche. Mompiche est un endroit superbe. Une alliance de forêt équatoriale et d'océan pacifique. L'endroit est très touristique: des petits restaurants en passant par les hôtels et auberges sur le front de mer tout est fait pour rendre la vie tranquille aux touristes locaux ou étrangers. La plage est superbe à surfer ou pour se baigner. Nous faisons une ballade sur la baie de Mompiche et assistons au débarquement de bateaux de pêche et aux pélicans qui suivent de manière très intéressée les caisses de poissons pour pouvoir en piquer!! Cependant deux petits hics à Mompiche : le village n'est pas particulièrement propre, il manque de poubelles et de prise de conscience des citoyens. A ce sujet, Ben a voulu se charger de jeter les sacs poubelles de tout le monde et n'a pas trouvé où. Il demande donc à un villageois qui lui dit en clair de se débrouiller car il n'y a pas de poubelles dans le village et que il ne veut pas que nous utilisions la sienne...
Le deuxième hic est que faire Mompiche en camion, relève de la croix et de la bannière! Les rues sont en terre, étroites et toutes petites... le seul endroit pour se garer est un terre plein de sable endurcit à côté du Rio Mompiche. Le risque est que ce terre plein est entre l'océan et le fleuve. Donc comme il pleut beaucoup dans cette région nous nous sommes vite retrouvés avec le fleuve pas très loin de nous et la mer non plus!!! La voisine nous a quand même dit que il y a quelques années tout ce terrain avait été recouvert d'eau et que en période de grande marée la mer monte beaucoup, beaucoup... Nous avons donc cherché un autre bivouac mais les chemins d'accès ne se font que par la plage et là, Meskellil ne passe pas. Donc, nous quittons Mompiche et décidons de trouver une autre communauté plus accueillante pour nos familles et nos camions. Notre objectif était d’atteindre Mompiche, une communauté sur la côte assez touristique certes mais avec l’avantage d’être un lieu de rencontre entre l’océan et la forêt équatoriale. Nous faisons une première halte à La Crucita. Communauté de pêcheur au dessus de Manta. Nous y passons deux nuits durant lesquelles les enfants font connaissances avec les méduses locales appelées Aguamala, toutes petites avec des tentacules très fines et difficilement visibles dans cette mer où le courant est assez fort. Donc on se lance dans la pêche histoire de moins prendre de risques. Nous apprécions également les vols de frégates sous nous yeux qui piquent droit dans la mer pour pêcher leur poisson. Etant encore une fois au bord de l’eau, nous rencontrons différents locaux qui nous parlent de leur communauté et de la fierté qu’ils ont pour leur région. Tonio, nous emmène en quad faire un tour sur la plage et nous parle des différentes merveilles que recèlent cette région. Nous reprenons la route et passons par Bahia De Caraquez pour aller en direction de Mompiche. Sur la route, nous voyons ces arbres, de forme presque humaine, que nous n’avons pas encore identifié. Nous faisons un autre arrêt à El Recreo, village fantôme au premier abord. Pas un chat dans les rues. Un silence presque inquiétant. Nous trouvons un hôtel ouvert en front de mer qui accepte que nous nous garions devant et nous fait même visiter son atelier de production de bébés crevettes à partir d’oeufs de crevettes. Tout un processus très intéressant. Nous nous retrouvons devant des tanks d’eau de mer remplis de millions de bébés crevettes prêtent à être emmenés vers les grandes piscines de pisciculture que nous voyons sur les routes. Il faut savoir qu’une grande partie de la Mangrove équatorienne est arrachée, détruite, pour créer ces grands bassins de culture de la crevette. :(
La plage de El Recreo déserte nous offre un grand moment de magie durant sa marée basse car son retrait est très important et laisse place à une plage immense. Nous passons une dizaine de jours à Puerto Lopez en compagnie de nos amis la Pimouss Family! Dix jours à comprendre le principe des communautés équatoriennes: chaque village, chaque regroupement de maisons est une communauté avec ses règles, les autorisations à demander de stationner et de vivre à leur côté. Ben et Mimi connaissaient déjà bien Puerto Lopez, ils nous ont donc introduit auprès des différents commerçants : lavanderia (pour notre linge), boulangerie, petits restaurants de rue, voisins de notre lieu de stationnement. Les habitants près de notre lieu de vie étaient très aimables, nous proposant leur réseau wifi, de l’aide en cas de soucis. Comme nous étions en front de mer, sur une plage magnifique, nous bloquions la vue de certains sur la plage, donc il est évident que nous devions respecter leurs règles pour ne pas les fâcher. Un des soucis majeur de la côté équatorienne est l’eau pour nos réservoirs pour la douche, la vaisselle et les toilettes. Nous avons donc, suite aux conseils de Ben et Mimi, fait attention à notre consommation car pour avoir de l’eau il faut d’abord trouver le camion citerne (ce qui n’est pas chose aisée….!!) et bien sur la payer. Le prix sur Puerto Lopez était de 12 dollars US pour 1000 litres. Nous avons donc encore une fois suivi le conseil de Ben, c’est à dire, conserver tous nos bidons d’eau potable pour les remplir d’eau à garder en réserve dans nos soutes en plus de notre réservoir. Sur Ayampe, entre Puerto Lopez et Montanita, nous trouvons le puit où les camions citernes rechargent l'eau pour les différentes communautés et remplissons nos cuves à 4 dollars les 1000 litres ! Il fait très bon vivre à Puerto Lopez… les températures sont chaudes, c’est le plein été, la mer est chaude, la plage est propre, les vagues sont superbes pour faire surfer grands et petits et les gens a-do-ra-bles. Les frégates nous ravissent de leur vol au dessus de la mer. La manière dont elles poursuivent les bateaux de pêche pour voler du poisson... Nous avons donc suivi le programme habituel, école le matin et plage l’après midi, marches et maintenance sur les camions. Nous avons retrouvé également nos amis, Dan et Lica, les japonais/brésiliens connus au Pérou, qui nous ont retrouvé pour un bisous avant de continuer leur route. Et nous avons fait la rencontre de différents voyageurs :
En bref, toutes ces personnes nous ont charmées, ravies. Elles ont partagé avec nous leur voyage, leur vie, leurs projets de vie… Nous avons passées les fêtes tous ensemble. Un repas de Noel organisé par nos amis, avec un menu hétéroclite : foie gras, ceviche, tajine de poisson… Et un nouvel an festif à Montanita, un village à 60 Km de Puerto Lopez. Le nouvel an est une autre occasion superbe de faire la fête en Equateur. Tous les équatoriens s’y préparent. Nous pouvons trouver en vente partout dans la rue, des Años Viejos, figurines de différentes tailles faites en papier mâché, qui quelques jours avant le 31 décembre s’accorchent sur les voitures, aux balcons des maisons et le soir du 31 décembre à minuit sont brûlées. L’idée étant de brûler l’année précédente et de souhaiter que celle qui vienne soit meilleure. Nous avons eu la chance de voir un grand feu sur la superbe plage de Montanita. Des milliers de personnes, de la musique au rythme lancinant sud américain, des surfeurs qui entourent le feu de camp sur la plage avec leurs planches de surf et qui à minuit pile se jettent à la mer pour surfer. Et de belles figurines d’Años Viejos qui brûlent. Un moment assez unique car des milliers de personnes équatoriennes, sud américaines, étrangères partagent ce moment en toute simplicité et beaucoup de joie. De retour à Puerto Lopez, nous retrouvons un village très bruyant car plus de touristes locaux ceci dû aux vacances de fin d’années et décidons donc de continuer notre route sur la côte Pacifique.
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AuthorNous vous conterons notre voyage, vous nous conterez le vôtre. El Aalam, ou "le monde" est pour nous un lieu de respect, d'échanges et de découvertes Categories
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Novembre 2015
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