Quand nous sommes sur les routes depuis un moment, quand nous sommes loin de la famille, quand nous avons la chance de faire la "belle rencontre" parmi les voyageurs, quand ces voyageurs sont Mimi, Ben et Zoé : la Pimouss Family, quand nous ne les avions pas vu depuis la fin du mois de mai, quand tous les moments que nous avons passé ensemble nous ont soudé... Quand nous les retrouvons c'est du bonheur! 6 mois à se raconter, 6 mois de jeux pour les enfants à partager, d'anecdotes heureuses ou moins heureuses... Pour Meïssa, Mehdi, Maya, c'est la surprise ! au détour d'un virage, à Ayampe, ils aperçoivent Pimouss et ses habitants le grand sourire aux lèvres! Depuis nous faisons une pause à Puerto Lopez sur la côte Pacifique équatorienne jusqu'à la fin de l'année avant de continuer notre route !
Ici en Equateur, les villages fonctionnent en "communauté", chaque petite communauté à ses règles, ses procédures et donc le fait de nous arrêter plus que deux jours à Puerto Lopez nous permet de "vivre" pleinement cette communauté.
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Nous quittons donc le Pérou…et la côte Pacifique péruvienne. Nous faisons les 60km qui nous sépare de la douane Equatorienne, un peu préoccupés. Certes, le fait d’avoir laissé Meskellil presque 3 mois au Pérou nous a fait prendre quelques risques par rapport à notre admission temporaire. Nous avions fait une suspension de notre admission temporaire avant de quitter le Pérou mais au retour il nous a été donné seulement 10 jours pour quitter le territoire. Nous nous séparons des voyageurs rencontrés sur les derniers km péruviens : Ariel (du Nicaragua) et Samira (Allemande) qui voyagent en bicyclette depuis le Nicaragua et s'arrêtent quelques jours à chaque fois dans des communautés différentes pour parler de leur projet. Egalement, Kevin et Magali (français) qui font l'Amérique du Sud en sac à dos et bus. Deux belles rencontres de périples de vie différents et tellement enrichissant! Le site web de Ariel et Samira : www.busandoandar.org Nous sommes dans les temps, mais avec les douanes on ne sait jamais. De plus, il nous avait été communiqué par d’autres voyageurs que ce passage de douane est un peu chaotique. Nous arrivons donc à la douane… rien de chaotique…bien au contraire. C’est une douane intégrée ce qui signifie qu’elle comprend les bureaux d’entrée et sortie des deux pays. Tout est très bien organisé. Certes beaucoup de papiers, de photocopies, d’allers retours mais bon… ceux sont les côtés « normaux » de toute administration dans le monde! En fait, c’est un tout nouveau passage de douane qui a été mis en place, avec de nouveaux bâtiments et une bonne organisation. Ouf… aucun soucis pour notre sortie du Pérou ni au niveau de notre entrée en Equateur. Par contre, il nous a bien été précisé que tout retard dans la date de sortie de l’Equateur était facturée au prix du salaire moyen Equatorien de 340 dollars par jour de retard pour le véhicule et de 285 dollars par jour par personne. En clair, un bon moyen de faire respecter les dates. Nous entrons donc en Equateur et nous nous retrouvons sur une superbe route de culture de banane et de cacao intensive! Nous entrons donc en Equateur et nous nous retrouvons sur une superbe route de culture de banane et de cacao intensive! Bien entendu, sur les bords de route, comme chez nous au Maroc, les vendeurs ambulants avec leur lot de Coco fraîches et leurs régimes de bananes. Nous arrivons sur Guayaquil, la plus grande ville d’Equateur (plus importante en nombre d’habitants que Quito!). Un port de pêche très développé…et le coeur commercial du pays. Une image gps de Guayaquil pour vous montrer le genre de ville entre les eaux que c'est! A savoir que depuis quelques jours nous communiquions discrètement avec Ben, Mimi et Zoé, nos amis voyageurs pour les retrouver avant leur sortie de l’Equateur. Il ne leur reste que 3 mois avant de retourner en France et c’est donc notre ultime occasion de les voir avant leur départ. Pour rappel nous nous étions vu la dernière fois à la fin du mois de mai sur le Salar d’Uyuni. Point de rencontre fixé : un village du bord de mer, sur la Ruta del Spondylus (appelée auparavant la Ruta del Sol mais comme il y fait souvent gris…ils ont préféré en changer le nom). Nous passons donc de paysages verdoyant à des paysages désertiques qui bordent l'océan Pacifique! Nous faisons donc un petit arrêt repas sur le bord de la route dans les "paraderos" qui sont des genre de food court locaux qui offrent tous le même choix de repas, de menus au même prix...bref un genre Jamaa el Fna des routes!
D'ailleurs nous y avons même vu les Guerrab locaux, qui se précipitent sur les automobilistes pour leur vendre de l'eau à boire dès qu'ils s'arrêtent! Nous quittons donc Lima, rapidement, en direction de Tumbes : ville péruvienne la plus proche de la frontière équatorienne. Enfin rapidement, il faut le dire vite. Il nous a fallu deux bonnes heures pour sortir de Lima. Ville immense avec ses 10 millions d’habitant, ville tentaculaire, où la circulation est un cauchemar, le niveau de décibel élevé et le crédit actif! 1320 km à rouler, dont 90% dans le désert. Quelques oasis avec de grandes fermes de cultures de riz (!!!!) et du sable, du sable, du sable…et des gens vivant dans des conditions de misère extrême. Très émouvant voire déroutant! Nous croisons des villes de 400 000 à 700 000 habitants, un grand port de pêche, des villes avec des usines de ciment, et à nouveau le désert …il nous a même semblé avoir un mirage pendant un court instant... Nous faisons un arrêt dans la ville de Chiclayo, pour visiter le musée de Tumbas Reales (Musée des tombes royales de Sipan) considéré comme un des grands musées du monde, car il y recèle tout le travail de découverte d’une civilisation précolombienne; le musée est ouvert depuis 2002. Nous sommes fascinés, grands et petits par la beauté de ce musée, la beauté des pièces, des bijoux qu’il contient et par la vie incroyable et l’ingéniosité de cette civilisation des Moche ou Mochica. Lien sur le site wikipedia parlant de cette civilisation Nous nous arrêtons à 60 km de la douane pour étudier, car cela faisait 3 jours que nous roulions de 6 à 8h par jour et que nous dormions dans des endroits peu agréables (péage d’autoroute, parking d’hôtel…). Nous trouvons un havre de paix recommandé par Magali et Kevin des voyageurs français rencontrés à Lima que nous retrouvons d’ailleurs sur place. Ainsi, nous reprenons les cours du 2ème trimestre sachant que la date des examens est le 5 mars 2015 inchallah. Les choses sérieuses reprennent!
Tout d’abord nous vous prions d’accepter nos excuses pour ce long silence que nous vous avons imposé. Merci à tous pour vos messages de soutien et d’interrogations auxquels nous répondrons dans les jours à venir. Après presque 3 mois passés au Maroc, nous sommes de retour au Pérou, ravis d’avoir revus nos familles, nos amis et d’avoir fait le plein de bons moments chargés d’émotions. Merci à tous pour votre soutien, votre amour et votre générosité. Sans vous, cela aurait été un tout autre séjour… ______________________________________________ Nous avons décidé Anouar et moi de regarder vers l’avant et de ne pas s’attarder sur les différentes déconvenues que nous avons eu durant notre séjour au Maroc… Nous espérons donc que nous trouverons une solution dans les mois à venir pour pouvoir continuer cette expérience de vie différente et cette rencontre des peuples avec leurs valeurs (perdues ou non). Prochainement, nous reviendrons vers vous, sur ce sujet, car nous sommes en pleine réflexion par rapport à cela. _________________________________________________ Les enfants et moi, sommes partis 15 jours avant Anouar, car il devait régler des tracas administratifs de taille! Les nouveaux passeports en main nous passons la douane péruvienne. Nous les avons un peu déboussolé avec nos 2 passeports par personne car il a fallu garder nos anciens passeports pour nos visas. Mais bon, comme toute douane du monde, les douaniers font leur travail avec leur lot de questions à la limite de l'indiscrétion. Nous arrivons quand même à passer el khli3 (pour garnir nos petits déjeuners) et remettre du baume au coeur aux enfants quand ils sont fatigués des céréales, du pain grillé. Certes, il n’y a pas mieux que notre bon petit déjeuner marocain pour avoir l’estomac calé une bonne partie de la journée! En Amérique du Sud, le petit déjeuner n’est pas un repas forcément important. C’est souvent un plat qui ressemble à celui du déjeuner à base de riz et de viande et il est souvent pris dans le courant de la matinée. A savoir, que en général les péruviens font 4 repas, le petit déjeuner, le déjeuner, le goûter (ou Lonche) et le diner. Bon, revenons à nos moutons…nous retrouvons donc nos amis Houda, Elyu et leurs 3 enfants et notre Meskellil qui nous a beaucoup manqué je dois l’avouer. Ce fut comme retrouver « la maison » aussi bien pour nous que pour les enfants. Mme l’Ambassadrice, Oumama Aouad, nous reçois avec toute l’équipe de l’Ambassade du Maroc à Lima, les conjoints et les enfants à la résidence de l’Ambassade pour y passer un dimanche détente et se connaître. Eh oui bien sûr! l’école! nous n’en avions pas parlé depuis un moment. Les enfants ont repris l’année scolaire quand nous étions au Maroc. Ils ont étudié tous les matins. Nous faisons donc les révisions du premier trimestre et les enfants passent leurs examens à Lima. Les résultats sont bons alhamdoullilah. Tbarkallah alihoum, ils ont su gérer les retrouvailles avec la famille, les amis et leurs cours! Ce fut un beau travail d’autonomie qu’ils ont fait car nous n’étions pas très présent pour eux durant leurs sessions de classe au Maroc. Un joli résultat de cette première année en home schooling qui leur a appris à travailler de manière autonome. Nous préparons, les enfants et moi, Meskellil, nettoyage à fond pour l’arrivée de Anouar et grandes courses pour quitter Lima. Elyu et Houda nous emmènent au Marché de gros de Lima, digne d’un souk. Le lendemain de son arrivée, nous sommes invités encore une fois à la Résidence de Madame l’Ambassadrice Oumama Aouad pour un diner en l’honneur de Mme la Ministre de l’environnement et de la famille marocaine ainsi que pour la délégation qui l’accompagnait pour le COP 20, conférence sur les changements climatiques. Nous y rencontrons Layla et Adil, deux marocains installés au Pérou depuis 8 mois ainsi que les représentants de l’Association des Marocains du Pérou. Mme l’Ambassadrice nous fait rencontrer également beaucoup de représentants diplomatiques de différents pays. Nous avons également visité l’exposition de Voces por El Clima où les différents stands expliquant les conséquences des changements climatiques ont ravi les enfants. Nous y avons retrouvé Faouzi Jabrane, architecte pour l’USMP (université de Lima) qui représentE avec son équipe les différents travaux architecturaux réalisés dans des environnements aux conditions climatiques difficiles (désert, tremblement de terre…). Une grande fierté pour nous de voir le Maroc aussi bien représenté! Anouar prend son courage à deux mains et décide d’aller affronter les joies des tracas administratifs péruviens. Objectif : récupérer une admission temporaire pour Meskellil. Après deux jours d’allers retours incessants (je suis sûre que cela vous rappelle quelque chose…), nous nous voyons octroyer une autorisation de 10 jours pour quitter le territoire péruvien. Donc Meskellil ne sera pas saisi par les douanes péruvienne.
La veille de notre départ, Faouzi Jabrane, organise une rencontre avec les marocains du Pérou que nous n’avions pas encore rencontré. Ils sont venus nombreux pour faire notre connaissance, nous présenter leur famille et partager un moment de darija bien de chez nous! |
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AuthorNous vous conterons notre voyage, vous nous conterez le vôtre. El Aalam, ou "le monde" est pour nous un lieu de respect, d'échanges et de découvertes Categories
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Novembre 2015
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