80 km nous séparent de Guaranda. Quand nous entamons la route nous sommes enchantés car elle est asphaltée et très belle. Mais notre joie est de courte durée car au bout d’un dizaine de kilomètres nous commençons une piste, certes de bonne qualité, mais serpentueuse et pleines de montées et de descentes très abruptes.Les paysages changent continuellement; nous passons à côté de terrains cultivés à flanc de montagnes à 2800m, de prairies où paissent des vaches à un terrain plus hostile à 4000m où nous retrouvons la végétation typique de l’altiplano et les fameux lamas qui sont les seuls à supporter une telle altitude. Nous croisons à plusieurs reprises des hommes et de grosses machines chargées de reconstruire la piste à l’aide d’énormes cailloux. José notre hôte à Guanujo! José qui nous a invité chez lui pour le carnaval de Guaranda habite à Guanujo petit village en périphérie de Guaranda. Nous le retrouvons sur la place du village et ils nous accompagnent chez lui dans la maison de ses grands parents où il a passé une grande partie de son enfance. Toute la famille est là. L’idée pour ce deuxième jour de carnaval est que toute la famille se retrouve, partage les repas ensemble et s’enduit de farine, de carioca (bombe de mousse) et d’eau et danse. La tenue recommandée pour le carnaval en Equateur est : les vêtements qui comptent le moins pour vous - car ils vont énormément se salir - et un bon k-way pour se protéger des différents sceaux d’eau que vous allez recevoir. La première de nous 5 à se faire arroser est Meïssa lors d’un arrêt à Guaranda avant d’arriver à Guanujo. Elle marchait tranquillement dans la rue et à 2 mètres d’arriver à Meskellil, des enfants du haut d’un immeuble, lui balance un grand sceau d’eau, elle s’est retrouvée mouillée des pieds à la tête. Cela nous a beaucoup rappelé les sceaux d’eau que nous recevons durant Achoura. Donc nous avons développé les mêmes réflexes durant les jours à suivre, c’est à dire regarder le haut des immeubles et s’en éloigner dès que possible. Mais bon cela ne suffit pas forcément car toutes les places de village mettent à disposition des robinets d’eau pour remplir des bouteiles ou des ballons et les enfants se font un malin plaisir de vous poursuivre pour vous arroser. José nous précise que la règle durant le carnaval, sinon ce n’est pas la peine de participer autant rester chez soi, est de ne pas se contrarier et de se prêter au jeu. Heureusement que nous avions acheté des bombes de mousse avant d’arriver à Guanujo car le maire du village à interdit la vente des ballons et des bombes de mousse dans toute l’enceinte du village! Car je vous assure, il est nécessaire d’avoir des munitions pour pouvoir aussi arroser les autres. Guanujo a également était le village où nous avons le plus reçus d’oeufs! Je vous laisse imaginer le mélange oeufs, farine et eau dans les cheveux!! Tout un programme! Bref, nous nous retrouvons donc dans la famille José à suivre les mêmes danses et chanter les mêmes chansons de carnaval qu’eux! une belle expérience qu’il aurait été difficile de vivre si nous ne l’avions pas connu, car nous ne fumes pas que spectateurs! Cliquez ici pour modifier.
3 Commentaires
3/3/2015 06:05:48 am
carnavals des pays latino américaine en un période d été ne vous fera que du bien ça casse la routine des voyages .
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nadia letissier
4/3/2015 04:16:50 am
eh bé! elles ont de beaux cheveux et ne pensent pas à nos brushings africains ;-)
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halima
6/3/2015 09:54:09 pm
carnaval ou achoura c'est pareil...
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AuthorNous vous conterons notre voyage, vous nous conterez le vôtre. El Aalam, ou "le monde" est pour nous un lieu de respect, d'échanges et de découvertes Categories
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