Nous quittons donc le Pérou…et la côte Pacifique péruvienne. Nous faisons les 60km qui nous sépare de la douane Equatorienne, un peu préoccupés. Certes, le fait d’avoir laissé Meskellil presque 3 mois au Pérou nous a fait prendre quelques risques par rapport à notre admission temporaire. Nous avions fait une suspension de notre admission temporaire avant de quitter le Pérou mais au retour il nous a été donné seulement 10 jours pour quitter le territoire. Nous nous séparons des voyageurs rencontrés sur les derniers km péruviens : Ariel (du Nicaragua) et Samira (Allemande) qui voyagent en bicyclette depuis le Nicaragua et s'arrêtent quelques jours à chaque fois dans des communautés différentes pour parler de leur projet. Egalement, Kevin et Magali (français) qui font l'Amérique du Sud en sac à dos et bus. Deux belles rencontres de périples de vie différents et tellement enrichissant! Le site web de Ariel et Samira : www.busandoandar.org Nous sommes dans les temps, mais avec les douanes on ne sait jamais. De plus, il nous avait été communiqué par d’autres voyageurs que ce passage de douane est un peu chaotique. Nous arrivons donc à la douane… rien de chaotique…bien au contraire. C’est une douane intégrée ce qui signifie qu’elle comprend les bureaux d’entrée et sortie des deux pays. Tout est très bien organisé. Certes beaucoup de papiers, de photocopies, d’allers retours mais bon… ceux sont les côtés « normaux » de toute administration dans le monde! En fait, c’est un tout nouveau passage de douane qui a été mis en place, avec de nouveaux bâtiments et une bonne organisation. Ouf… aucun soucis pour notre sortie du Pérou ni au niveau de notre entrée en Equateur. Par contre, il nous a bien été précisé que tout retard dans la date de sortie de l’Equateur était facturée au prix du salaire moyen Equatorien de 340 dollars par jour de retard pour le véhicule et de 285 dollars par jour par personne. En clair, un bon moyen de faire respecter les dates. Nous entrons donc en Equateur et nous nous retrouvons sur une superbe route de culture de banane et de cacao intensive! Nous entrons donc en Equateur et nous nous retrouvons sur une superbe route de culture de banane et de cacao intensive! Bien entendu, sur les bords de route, comme chez nous au Maroc, les vendeurs ambulants avec leur lot de Coco fraîches et leurs régimes de bananes. Nous arrivons sur Guayaquil, la plus grande ville d’Equateur (plus importante en nombre d’habitants que Quito!). Un port de pêche très développé…et le coeur commercial du pays. Une image gps de Guayaquil pour vous montrer le genre de ville entre les eaux que c'est! A savoir que depuis quelques jours nous communiquions discrètement avec Ben, Mimi et Zoé, nos amis voyageurs pour les retrouver avant leur sortie de l’Equateur. Il ne leur reste que 3 mois avant de retourner en France et c’est donc notre ultime occasion de les voir avant leur départ. Pour rappel nous nous étions vu la dernière fois à la fin du mois de mai sur le Salar d’Uyuni. Point de rencontre fixé : un village du bord de mer, sur la Ruta del Spondylus (appelée auparavant la Ruta del Sol mais comme il y fait souvent gris…ils ont préféré en changer le nom). Nous passons donc de paysages verdoyant à des paysages désertiques qui bordent l'océan Pacifique! Nous faisons donc un petit arrêt repas sur le bord de la route dans les "paraderos" qui sont des genre de food court locaux qui offrent tous le même choix de repas, de menus au même prix...bref un genre Jamaa el Fna des routes!
D'ailleurs nous y avons même vu les Guerrab locaux, qui se précipitent sur les automobilistes pour leur vendre de l'eau à boire dès qu'ils s'arrêtent!
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Novembre 2015
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