Lundi, 8h du matin, Nilo - le responsable du garage recommandé - vient nous chercher au camping. Heureusement! Car le garage se trouve de l’autre côté de la ville ) côté de l’aéroport! Nous aurions eu beaucoup de mal à trouver! Tout en traversant la ville - à 20h km à l’heure - nous expliquons à Nilo nos différents soucis et surtout le plus important celui de la BVA (boîte à vitesse automatique séquentielle). Nilo ne cesse de répéter « ayayaïï¨ » ce qui n’est guère pour nous rassurer! Nous arrivons au garage, un grand atelier à ciel ouvert de la taille du camping Quinta Lalla, et trouvons là bas John et Betti aussi en grand chantier de réparation et maintenance! Ouf!!! nous ne serons pas seuls au garage! Nous sommes entourés de bus, de camion, de camion d’overlanders, de camion en pièces détachés… bref, un paysage très rassurant! ... La première journée, nous racontons les routes que nous avons faites, pendant qu’une équipe de mécanos - tous adorables - commencent à dépiauter la BVA de Meskellil. Une fois le carter descendu, Nilo, remarque un grand nombre de limaille dans le carter et nous dit « ayayaiï »!! Il nous dit qu’il n’est pas spécialisé en BVA séquentielle et que vu la quantité de limailles trouvées il vaudrait mieux appeler un spécialiste. Par ailleurs, l’huile de la BVA n’ayant jamais été changée, ce que nous avons récupéré n’avait plus la viscosité nécessaire, la couleur qu’elle devrait avoir…bref, première auscultation, que j’appellerais l’examen clinique : assez démotivant ! Nilo, contact un ami mécano spécialiste en BVA. Nous l’avons attendu jusqu’au lendemain! Entre temps, Anouar se réveille avec une douleur fulgurante dans une dent! Vite, j’appelle Milagros, du camping Quinta Lalla, elle nous prend rdv chez le dentiste rapidement. Heureusement, car la douleur va en augmentant! Une fois chez la dentiste, verdict : infection de l’os, il faut soit extraire la dent, soit nettoyer et prendre le risque que ca recommence! Conclusion : extraction, ordonnance d’antibiotiques et d’analgésique en poche, Anouar rebrousse chemin vers le garage où nous l’attendions pour faire le scanner de Meskelil. Bon, le scanner c’est un ordinateur qui se branche sur le véhicule et qui dit (de manière résumée), où il y a un souci, où il y a eu un souci…bref, il se connecte à la mémoire de Meskellil et étudie son parcours depuis un bon moment! Impressionnant! Autre verdict : (pour Meskellil cette fois ci), il y a beaucoup de défauts en mémoire, dont tous réglés tous seuls, Pour la BVA, rien de détecter, vu qu’entre temps, le carter a été remonté et l’huile changée. Nous discutions longuement avec les garagistes pour essayer de comprendre. Nilo nous dit que son copain mécano spécialiste BVA devrait arriver dans l’après midi. Donc nous entamons l’attente… Daniel, le spécialiste en BVA, arrive à 20h. Et là, le grand travaille commence! Meskellil est sur élevé à l’avant et la BVA totalement sortie de Meskellil. Emmenée dans un atelier, Daniel, commence à la démonter. Je crois que c’est la première fois que nous avons eu aussi peur! de voir toute la BVA démontée, en pièces, comme un puzzle cela fait une très drôle de sensation. Tout le monde est autour comme un bébé qui vient de naître! Il fait nuit, chacune est avec sa lampe frontale, et chaque pièce est nettoyée, analysée minutieusement. Daniel y passe bien deux heures en compagnie de Nilo, Anouar, John et découvre q’une des pièces est endommagée par des rainures causées par des disques à dent. Une des causes : le manque d’huile, la mauvaise qualité de l’huile. Oui mais pourquoi le manque d’huile? Car il est hors de question de remonter la BVA si la cause n’est pas claire! Plusieurs hypothèses sont émises. Mais bon, il se fait tard. La BVA, ou devrais dire le puzzle de BVA, est abandonnée dans l’atelier et tout le monde part se coucher! Petite précision : nous dormons à l’atelier, cela fait notre deuxième nuit! Les mécanos commencent tôt et terminent tard! et à côté de l’atelier il y a une route en construction : ils y travaillent 24h sur 24. Bref, difficile de trouver meilleur bivouac pour dormir! Entretemps, Meïssa attrape un drôle de truc sur la paupière. Donc, re téléphone à Milagros du camping Quinta Lalla, pour trouver un dermatologue. Rdv pris, rdv passé (après deux heures d’attentes! comme quoi c’est international!), prélèvement au laboratoire, retour chez la dermatologue avec les résultats dans la journée, et oui c’est confirmé c’est un champignon! Nous avions également envoyé un mail à une amie dermatologue à Casa, qui nous avait donné cette piste! Mais bon, il est difficile de faire des diagnostiques de si loin! Bon, rien de grave ouf!!! alhamdoullilah
Nous sommes au troisième jour de garage, les enfants commencent à fatiguer un peu…donc on sort (re) visiter Cusco, faire des courses en compagnie de Betti. Ce fut un bon moment de détente. Marché dans la ville, voir une parade, assister aux préparatifs des feux d'artifices...
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Nous quittons les salines et nous dirigeons vers Ollantaytambo, visiter ce joli village point de départ pour beaucoup de voyageurs pour aller au Machu Picchu. Sur la route, Meskellil commence à faire des siennes, Anouar n’arrive plus à passer les vitesses séquentielles. Pour rappel, Meskellil est équipé d’une boite à vitesse automatique séquentielle (ce qui permet de conduire aussi bien en automatique qu'en manuel). Ce qui est embêtant car nous utilisons beaucoup le manuel pour économiser le moteur en montant et les freins en descendant. Nous restons zen en nous disant « bon, ca va passer! ». Eh bien, non, arrivés à Ollantaytambo, Meskellil ne dépasse plus les 20 km/h. Nous sentons que les rapports ne passent plus et que la boite à vitesse (BVA pour faire plus rapide) s’est bloquée en deuxième. Toujours accompagnés de nos amis Hugues et Justine, nous nous parkons pour la nuit dans le parking du site archéologique au milieu de dizaine de bus touristiques! Heureusement, vers 19h tous quittent le parking et nous avons ce grand espace pour nous seuls! Nous décidons de visiter la petite ville tranquillement en oubliant les soucis de la BVA et en nous disant que ca ira mieux le lendemain! Nous profitons des charmantes rues de Ollantaytambo, dinons une bonne pizza et reportons au lendemain matin les galères mécaniques. Entre temps, avec Huges et Justine, nous cherchons encore un moyen d’aller au Machu Picchu sans dépenser une fortune, mais le budget reste toujours très élevé pour notre bourse, donc c’est décidé pas de Machu Picchu pour nous, se sera pour une autre fois! Merci Hugues pour tes photos car j’avais oublié mon appareil. Viennent à notre rencontre ce jour ci, une jolie famille française, qui voyage depuis 6 ans en voilier. Deux enfants, de 11 et 14 ans qui cliquent à merveille avec les nôtres. Ils ont laissé leur voilier au Chili et font le tour de l’intérieur des terres en voiture. Un plaisir de rencontrer cet autre style de voyageurs. Nous les quittons à regret, aussi bien les adultes que les enfants, car le courant est très bien passé. Olivier, Sandra, Mathis et Chloé, nous espérons très sincèrement avoir l’occasion de vous revoir!! Très bonne continuation et merci ce beau moment. Le site web de cette magnifique famille : Nous démarrons Meskellil pour revenir sur Cusco. Malheureusement, avoir occulté le problème de la BVA pendant 24 heures, n’a pas résolu le problème. Dommage…
Nous faisons les 100 km qui nous séparent de Cusco, en 4h30 (logique à 20km à l’heure!). Sur la route, nous faisons des recherches internet pour comprendre ce qui se passe. Les forums techniques, précisent que quand la BVA bloque comme cela s’est qu’elle se met en mode secours donc la BVA a un problème! Cela nous inquiète fortement, car c’est vraiment le truc à ne pas avoir!. Nous contactons un garage recommandé par le camping de Cusco, un chauffeur d’autobus Mercedes rencontré sur le parking de Ollantaytambo, et des forums de voyageurs. Nilo (le nom du responsable du garage) nous dit pas de souci vous pouvez rouler mais tout doucement (de toute manière plus de 20km/h impossible) donc nous roulons, avec beaucoup d’inquiétude car nous devons passer un col de 4700m pour arriver à Cusco. Nilo, nous dit de l'appeler dès que nous arriverons sur Cusco! Chose promise, chose faite! A peine rentrer au camping Quinta Lalla de Cusco, nous appelons Nilo. Il ne peut s’occuper de nous que Lundi, donc deux jours à attendre avant de s’avoir à quelle sauce nous allons être mangés! Allah i souwab! Ce lieu de toute beauté mérite que nous en fassions un récit à lui seul! Donc après avoir visité le site archéologique de Moray, nous revenons sur nos pas et prenons une piste d’une dizaine de km qui mène vers les salineras. Le paysage est sec, voire aride, les champs sont de couleur or, seuls les cimes enneigées nous rappellent que c’est une région où l’eau n’est pas un souci! mais il est vrai que nous sommes en hiver, en pleine saison sèche! Une fois l’entrée payée (la moins chère de tout ce que nous avons visité jusqu’à maintenant!), nous entamons un trajet de virages en descente abrupte sur une piste faite pour une voiture et demie! vous imaginez donc les différentes inquiétudes que nous avons eu en croisant d’autres bus ou minibus. Voici une vidéo de Meskellil croisant un minibus filmée par Justine. Merci !! Ce qui est époustouflant c’est que les salines apparaissent au détour d’un virage et nous avons eu tous la même réflexion, enfants compris : WOUAW!
Plus ou moins 4000 bassins à flanc de montagne, à 3000m d’altitude, en plein dans la Cordillère des Andes, utilisés depuis le temps des Incas pour extraire le sel. Une source d’eau thermal au plus haut de la vallée verse un petit ruisseau d’eau TRES salée à 25°, qui sillonne vers les salines, entre les différents bassins, et s’évapore pour laisser ce sel, cette fleur de sel, magnifique. La couleur des bassins varie selon le temps que les ramasseurs laissent le sel à l’exposition du soleil. Pour avoir ce sel de couleur rosé, le sel est laissé dans le bassin totalement évaporé une semaine à quinze jours. Sinon, il est récolté de suite et cela permet d’avoir du sel blanc. Les conditions des personnes qui travaillent dans ces salines toujours en activités sont assez dures. L’agressivité du sel, le soleil fort, l’altitude ne facilitent pas toujours le ramassage! John nous laisse quitter le camping Quinta Lalla une fois qu’il est sûr d’avoir débranché notre frigidaire de la batterie moteur et que tout fonctionne. Il nous a installé un commutateur qui permet de passer de la charge de la batterie cellule à la batterie moteur. Donc nous ne devrions plus avoir de soucis de batterie moteur! Donc, nous saluons tous nos nouveaux amis voyageurs, et nous dirigeons vers la Vallé Sacrée, qui se trouve à 15 km au nord de Cusco, en suivant la boucle que font tous les voyageurs! Hugues et Justine font également la même boucle, il est donc probable que nous nous retrouvions à Moray. Nous arrivons sur Pisac, une des deux belles citadelles incas de cette Vallée Sacrée. La deuxième étant celle de Ollantaytambo. Nous faisons un arrêt déjeuner à Pisac et voyons les ruines de loin. Car avec mon orteil cassé il m’est difficile de marcher et surtout de grimper dans ces ruines à flanc de montagne. Pisac est très connu également pour son marché artesanal. Nous y rencontrons Pat (l’anglaise du camping Quinta Lalla) et passons une petite demie heure à découvrir ce joli marché. Nous reprenons notre route en direction de Urubamba, ville qui nous permet de bifurquer vers les deux sites que nous voulions absolument visiter : Moray et les Salineras de Maras. Une fois arrivée au village de Maras notre gps ne connait pas le chemin pour aller au site de Moray. Donc nous demandons sur la place principale notre chemin et sommes un peu pris de panique car les rues sont étroites et l’angle de virage est très très réduit. Anouar fait des manoeuvres à n’en plus finir et nous sortons finalement de Maras pour nous retrouver sur une piste à une voie où il ne fait pas bon rencontrer d’autres véhicules car Meskellil prend beaucoup de place. Bref, nous arrivons sur le parking du site de Morray où nous retrouvons nos amis voyageurs, Hugues et Justine. Il fait un vent à décorner les boeufs! Le paysage est tout simplement magnifique! Après ces quelques jours passés à Cusco, dans un camping fermé, il est bon de retrouver les montagnes, la nature et le bivouac sauvage. Nous négocions avec le gardien du site pour passer la nuit et visiter le site archéologique le lendemain matin. Après une nuit étoilée superbe, une lune presque pleine, nous nous réveillons au pied des montagnes enneigées et nous nous apprêtons à partir pour une belle marche dans le site de Moray. Enfin, sans moi, car je marche toujours en claudiquant et le site est très grand. Moray fait penser à un anfithéatre, un spectacle fascinant. Le site se compose de plusieurs « bancales » groupes de cercles concentriques tallés dans la terre. Il y a un groupe de 12 cercles concentriques et d’autres de 7 et de 2 cercles. Chaque cercle a son propre micro climat selon la profondeur à laquelle il se trouve. Une des suppositions est que ce site servait comme laboratoire pour les incas afin de déterminer quelles seraient les conditions optimales pour la culture des différentes espèces de pomme de terre et de mais. Le système d’irrigation est très ingénieux : une source d’eau naturelle en hauteur par rapport à ces groupes de cercles concentriques ne s’arrête jamais même en saison sèche et irrigue toutes les bancales. En saison de pluie, un trou au fond du dernier cercle le plus profond permet d’évacuer l’excès d’eau. Pour descendre d’un cercle à l’autre - la hauteur est assez importante - des escaliers de pierres transversales. Les enfants, Anouar, Hugues et Justine se régalent dans ce dédale et ce paysage grandiose. Nous déjeunons et prenons la route sur les Salineras de Maras. Nous avions découvert ce site par hasard sur un dépliant touristique, il est vrai que les guides touristiques en parlent mais n’insistent pas beaucoup dessus! Quel dommage! Car c’est une pure merveille!
Quelques photos du petit village de Maras! En attendant de vous parler des Salineras! Le bon côté de n'avoir qu'un camping ou lieu de stationnement dans une ville c'est que nous y rencontrons beaucoup de voyageurs! Des voyageurs qui descendent vers le sud ou qui remontent comme nous vers le nord de l'Amérique du Sud. Nous passons de nombreuses heures à échanger nos bons tuyaux, les lieux à éviter, les bons plans de dodo et surtout surtout ... nous partageons beaucoup avec les voyageurs qui sont déjà passés par l'Amérique Centrale. Katherin et Manfred suivent le même itinéraire que nous. Certes, leur camion est plus tout terrain donc ils découvrent certains endroits que nous ne pouvons faire! Nous avons passé une soirée très très agréable en la compagnie de Manfred et Katherin à parler du Maroc, de notre culture, et à refaire le monde! Anouar et Katherin partagent un bon thé à la menthe - menthe cueillie dans le camping - préparé par les enfants! Kurt et Barbara s'associent à nous également dans la recherche de bons plans pour faire l'excursion vers le Machu Picchu tous ensemble mais cela est difficile. Car il y a presque 7 à 8 heures de route dont une partie en piste, qui longe des flancs de montagnes digne de la route de la mort en Bolivie. Nous allons donc voir s'il est possible de le faire en train (car en bus ce serait trop épuisant pour les enfants!). Nous passons deux jours à voir les agences touristiques les unes derrières les autres, mais à chaque fois, les prix sont abérrant et les circuits pas très convaincant. Nous passons des moments très agréables avec ces deux couples de voyageurs que nous espérons revoir à nouveau sur les routes. Nous rencontrons également Pat et Trévor qui voyagent depuis 10 ans et font et refont le tour du monde. Des anglais adorables qui partagent avec nous leur joie de vivre et leur goût du voyage. Pat nous offre son guide de l'Amérique Centrale tout en nous disant "faites attention, parfois c'est de la fiction ce que l'on trouve dans ces guides" avec son humour très british. Difficile d'avoir Trévor en photo alors nous vous laissons admirer ce sourire magnifique que Pat offre à mon objectif! Hugues et Justine, viennent de Guyane Française et on traversé le Brésil pour arriver au Pérou. Un jeune couple charmant, tous deux infirmiers et qui ne tarissent pas de gentillesse pour soigner nos différents maux. Nous partageons de jolis moments d'échanges ! Nous souhaitons beaucoup de bonheur à ce merveilleux jeune couple! Betti et John, eux aussi dans un gros camion, arrivent d'Amérique Centrale et sont totalement ravis de cette très belle traversée qu'ils ont vécu. Ils nous parlent de leur passage du canal de Panama, du Mexique, du Bélize et même du Vénézuela qu'ils ont fait (sachant que nous n'avons pas l'attention de traverser ce pays). John s'attarde un peu sur nos problèmes mécaniques et nous découvrons vite en lui un autre Ben, bref une personne qui a des mains habiles et de bonnes réflexions pour nos soucis. Vous vous doutez bien que nous avons quelques problèmes mécaniques et que tout ne roule pas toujours parfaitement. (c'est comme un appartement ou une maison, il faut toujours entretenir sinon...). En fait, nous avons découvert que notre frigidaire "pompait" sans arrêt et beaucoup sur notre batterie véhicule et c'est pourquoi nous devions changer de batteries si souvent. Donc c'est parti "opération frigidaire/batterie" cette fois ci. On verra bien le résultat. Au camping de La Paz, Bolivie, nous avions rencontré Hélène et Michel, un couple de français voyageant comme nous en Amérique du Sud. Nous avions pas mal sympathisé. Lorsque nous avons quitté La Paz, nous avions oublié notre chargeur de batterie de la grande caméra, aussi Hélène et Michel ont eu la gentillesse de nous le ramener à Cusco, Pérou. Eux aussi ont eu quelques galère avec leur véhicule et donc prennent les choses avec beaucoup de calme. Nous passons donc de bons moments en leur compagnie! Hélène joue avec les enfants et Michel partage avec nous sa joie de vivre! Nous sommes enchantés de partager de bons moments avec eux! Ci dessous quelques photos de "scènes de camping"
L'arrivée sur Cusco est assez particulière. Elle est située en plein milieu de la Cordillère des Andes à 3400 m d'altitude. Elle fut la capitale de l'Empire Inca. La ville perdit de son importance au profit d'Arequipa, mais la découverte du Machu Picchu en 1911 relança son essor en raison du tourisme. Il est très agréable de flaner dans les rues de Cusco. Certes on y trouve beaucoup d'agences touristiques, de restaurants, et de boutiques d'artisanat mais pour nous ce fut un réel plaisir car nous sommes arrivés à Cusco la veille du jour de la Patrie Péruvienne. A cette occasion, toutes les rues sont animées de marchands ambulants, de stands de nourritures typiques de la région. Nous y avons goûté l'Alpaca en brochette et franchement ce fut une bonne surprise! Cusco est le point de départ de plusieurs excursions :
- la visite du Machu Picchu : étant tombé sur la haute saison du tourisme international et du tourisme local, nous avons des difficultés à trouver des billets pour visiter cette merveille du monde. - la Vallée Sacrée : nous envisageons de faire la boucle dans la vallée qui permet de visiter des ruines (le Pérou en est plein!!) et les fameuses salines à flanc de montagnes proches de Urubamba. Il nous est difficile de visiter tous les coins et recoins de cette magnifique région car les tickets d'entrées sont très cher et je vous laisse imaginer à 5 ce que cela peut représenter parfois. Nous verrons donc. Entre temps, Meïssa est tombée malade une belle angine blanche, Mehdi a eu quelques "remous" gastriques et moi je me suis fêlée un orteil. Donc repos obligé le temps d'organiser nos visites... Nous avons eu la chance de trouver le seul camping de Cusco à quelques 20mn à pied de la ville qui nous permet d'être en pleine campagne, tout en vivant les festivités de la ville. Les enfants y rencontrent des enfants danois avec lesquels ils font de super progrès en anglais car c'est la seule langue commune dans laquelle ils peuvent dialoguer. De plus, le camping Quinta Lalla (originale non?) est à 5mn à pieds des ruines de Sacsayhuaman, de magnifiques ruines de l'époque Inca. Quand nous pensons que nous sommes si prêt de la mer et que nous allons lui tourner le dos! Quel dommage! Ce n'est pas grave, nous y reviendrons très très bientôt. Nous prenons la route en direction de Juliaca pour aller vers Cusco. Nous aurions pu faire plus court mais le chemin plus court est à 60% une piste de terre et nous sommes en "économie" de Meskellil pour éviter que cela le perturbe trop. Il est vrai que quand nous avons le choix nous essayons d'éviter les pistes que ce soit pour Meskellil ou pour nous. Sur la route un très beau volcan au repos! et la Laguna Lagunillas plein de petits ilôts. Arequipa étant enclavée dans une vallée fertile, elle est au pied de 3 volcans impressionnant : Le Misti (5822m), le Chachani (6075m) et le Pichu Pichu (5571m). Donc, nous quittons Arequipa (dur, dur, car c'est une ville magnifique et les gens y sont francs, sympas et serviables) sachant que la remontée sur Juliaca serait le plus long. Il nous a été recommandé d'éviter de dormir sur Juliaca, car c'est une grande ville "moche" et pas très sure! Nous roulons, nous roulons et décidons de nous arrêter à Ayaviri petit village recommandé par un guide d'un gros camion de touristes anglais! Nous trouvons la plaza des Armas et nous y garons après avoir demandé l'autorisation à la police. A 6h du matin, un concert de klaxons nous revéille! Nous étions entourés de "moto taxi" (moyen de transport très prisé dans le nord de la Bolivie et le Sud du Pérou) qui manifestaient pour de meilleures conditions de travail! Quelle joie! Après avoir profité du marché du village pour faire notre ravitaillement en fruits et légumes et avoir répondu à toutes questions curieuses des passants sur le Maroc et notre voyage, nous prenons la route vers Cusco. Ayaviri est connu pour son fromage de vache frais et assez salé! De Ayaviri la route grimpe pendant environ 100km avant d'arriver à Abra la Raya (Puerto de Montaña Andina) le point le plus haut 4335m. Nous y faisons un petit arrêt pour profiter de la vue sur les magnifiques montagnes enneigées! Nous reprenons notre route en direction de Cusco. A partir de Abra la Raya, nous roulons dans une magnifique vallée où les arbres font leur apparition (enfin!!). Une très jolie route, jonchée de petits villages totalement intégrés dans cette belle vallée!
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AuthorNous vous conterons notre voyage, vous nous conterez le vôtre. El Aalam, ou "le monde" est pour nous un lieu de respect, d'échanges et de découvertes Categories
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Novembre 2015
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