Nous quittons Totora. Vu les dernières informations obtenues, nous sommes encore loin de Santa Cruz…
Direction Comilo, qui retrouve l'artère principale qui mène à Santa Cruz - la ruta 4 -. A la sortie de Totora, nous avons l'immense plaisir de trouver une route goudronnée, avec quelques trous, mais bon c'est toujours mieux que la piste ou la route de galets. Au moins, Meskellil ne bouge plus dans tous les sens. Nous faisons encore une fois une très belle route. Paysages de campagne en montagne. Des terrains cultivés à flanc de montagnes à 3000/3500 voire 4000 mètres d'altitudes, en pente. Des champs de céréales à perte de vue, des arbres magnifiques également à flanc de montagne. La température est fraîche mais cela reste supportable. Quelle différence avec nos derniers mois sans végétation particulière! Nous arrivons sur Colomi et passons le poste de contrôle anti-drogues : le policier rentre dans Meskellil, inspecte les placards, la douche, la sdb…bon cela reste léger, rien de méchant! Nous sommes arrivés sur Colomi vers 17h30, nous pensions nous arrêter là pour dormir car la nuit tombe très vite. L'endroit n'étant pas très sécure (selon nous), nous avons continué. Ce fut un peu une erreur. Car dès que nous avons quitté Colomi, nous avons fait 500m de montée et avons entamé la descente infernale de la Ruta 4. Nous savions que cela descendait mais nous ne pensions pas que ce serait sans arrêt. Ce fut deux heures dans la nuit de virages incessant, d'un dénivelé énorme! Nous avions beau cherché un endroit où nous arrêter mais impossible, terrains trop en pente. Nous nous arrêtons finalement sur la plage de stationnement du seul hôtel de la route et dormons entourés de camionneurs. Un camionneur nous a recommandé de faire la route qui suit jusqu'à Villa Tunari que de jour! Cette route traverse le fameux "Chaparé" région semi équatoriale où il semblerait que les trafiquants de drogue opère. Nous suivons donc ce conseil et le lendemain, nous décidons, de zapper l'école, pour pouvoir conduire toute la journée. Nous sortons de notre stationnement de fortune et prenons la route tôt: Une route inoubliable pour les enfants et pour nous! Nous continuons à descendre, nous traversons des tous petits villages en bordure de route, dans une végétation semi tropicale impressionnante. Des bananiers partout : des bananes jaunes, rouges, rosées… des palmiers. Nous longeons deux parcs nationaux le Amboro et le Carrasco! Nous nous arrêtons à plusieurs reprises dès que nous le pouvons pour laisser les freins de Meskellil et le moteur prendre un peu de repos. Au premier arrêt, des papillons de partout (à ma grande joie !!), ils se posent sur nos vêtements, nos bras, nos cheveux, nos mains! Difficile de prendre en photo, ils bougent sans arrêt! Le deuxième arrêt, nous avons eu l'impression d'être à côté de Taghazout (région de Agadir), à côté des vendeurs de bananes. Mais là…ceux sont des bananes de toutes les couleurs, tailles…des noix de coco fraîches. Les enfants ont découvert le régal du liquide de la noix de coco fraîche. La vendeuse, gentille, accepte de prendre sa machette et de nous la couper en deux, pour pouvoir manger la chair tendre du fruit. Coup de chance quand nous reprenons la route du deuxième arrêt et là il commence à pleuvoir des cordes!! Puis, nous arrivons sur Villa Tunari. La grande ville de la descente (plutôt le grand village). Villa Tunari est le long d'un barrage alimenté par le fleuve Chaparé. Donc des tas de petits restaurants à l'air libre proposent des menus à base de poissons (inconnu pour nous, Surubi, Sabado…). Nous nous sommes régalés. Le poisson vient accompagné de racines de yuca, de bananes spéciales cuisson et de riz. Le riz en Bolivie accompagne tous les plats ici! La ressemblance des paysages, de la nourriture, de l'architecture, des maisons avec l'Asie (plus particulièrement la Thailande) est impressionnante. Nous quittons Villa Tunari est avons de la route jusqu'à Yacapani. c'est la fin de la journée. Nous nous arrêtons sur la place principale et dormons devant le local de la police. Dans l'après midi nous arrivons à joindre les Lions de Santa Cruz qui nous proposent de les rejoindre à Monterro (entre Yacapani et Santa Cruz de la Sierra) pour déjeuner avec eux. Il fait chaud, il faut bon même sous la pluie! Quelle merveille d'avoir enfin chaud!
3 Commentaires
Nour el houda
13/6/2014 11:58:45 pm
Jolis paysages.des bananes rouges jamais vu.hhh.
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Planet Khmissa
27/6/2014 06:13:22 am
Nous non plus nous n'avions jamais vu de bananes rouges. Les variétés de banane sont très nombreuses entre celles à cuire celles pour les jus celles à manger salé ou sucré il y a de quoi faire. Bises. Malika
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