Nous quittons Copacabana en suivant la route qui indiquait La Paz. Nous savions que nous devions traverser le lac sur une barge mais nous ne savions pas de où exactement. Nous nous laissons donc rouler une soixantaine de km en longeant le lac Titicaca dans toute sa splendeur et en croisant divers petits villages. Nous arrivons enfin au village où pour aller à La Paz il faut traverser le lac : San Pedro de Tiquina. On nous indique le chemin pour arriver à l'embarcadère. Quelle fut notre surprise de voir que en fait ceux ne sont pas des bateaux qui font traverser le lac aux bus, voitures, camions mais des bouts de bois collés les uns aux autres! Voyant passer de lourds camions nous nous sommes dit "bon, on y va". On négocie le prix car le touriste est toujours un moyen de gagner un peu plus de sous comme dans tous les pays du monde et Anouar se met au volant pour faire monter Meskellil sur cette petite barge. Une fois Meskellil dans la barge, il reste exactement 30 cm de chaque côtés. La barge largue les amarres, Anouar descend de Meskellil pour pouvoir filmer! Ce fut 15 minutes très très longues. Meskellil bougeait dans tous les sens, les enfants et moi à l'intérieur n'en menions pas large. Je voyais l'inquiétude sur le visage d'Anouar et réciproquement. Oui, ces barges sont habituées à transporter des camions et des bus, mes Meskellil n'est ni un camion, ni un bus. Son centre de gravité est différent, il est haut… A une 100aine de mètres du rivage et donc de l'arrivée Anouar me fait signe qu'il ne reste plus rien. Autant vous dire, qu'après avoir questionné quelques amis sur La Paz, nous avons appris que des accidents arrivent quand il fait mauvais temps … Alhamdoullilah nous sommes arrivés à San Pablo de Tiquina (vous remarquez la similitude des noms de ces deux villages) et faisons sortir Meskellil de la barge, soulagés et heureux d'être à nouveau sur la terre ferme. Jamais nous n'aurions pensé que la traversée d'un lac puisse être sujette à tant d'émotions….!!! Nous déjeunons dans ce petit village auprès des marchandes de poissons qui longent le rivage du lac et découvrons deux nouvelles sortes de poisson : le Ipsi et le Perrejey. Le Perrejey est très semblable au merlant. Tout cela accompagné de fèves, de mais et de chuño. Cela nous permet de reprendre un peu nos esprits. Nous reprenons la route en direction de La Paz, plus qu'une 100aine de km avant d'arriver dans la capitale législative bolivienne. La ville la plus haute du monde, connue pour son cachet particulier et …. sa pollution. Heureusement, Nicolas que nous avions rencontré au Salar d'Uyuni, lors de l'excursion de la mission française de La Paz nous attendait et nous a accueilli au Club Hippique de Achocalla. Après le tumulte de El Alto, la ville qui entoure La Paz, nous redescendons vers Achocalla, quartier de La Paz niché dans la montagne. Mais bon tout cela fera l'objet de prochain récit!
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AuthorNous vous conterons notre voyage, vous nous conterez le vôtre. El Aalam, ou "le monde" est pour nous un lieu de respect, d'échanges et de découvertes Categories
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Novembre 2015
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