Nous quittons Tocopilla, les réservoirs d'eau pleins, l'objectif étant de trouver une petite plage sympathique où se poser pour le weekend. Cela semble facile au premier abord. Eh bien non! Nous roulons, roulons, croisons des plages de cailloux, toutes pleines de détritus! Sur notre droite et notre gauche, des bicoques abandonnées, des cadavres de voitures…Urco, village où les gens de Tocopilla nous ont déconseillé formellement de nous arrêter (drogue, prostitution colombienne…). Il nous a même été dit "ne regardez pas les gens" en traversant ce village. De toute façon, le lieu ne donne aucune envie de s'arrêter. Pour celles ou ceux qui croient aux ondes que dégagent un endroit, je peux vous dire que nous avions tous qu'une envie, s'est de détaler vite fait bien fait. Un mot suffirait à résumer le contexte : glauque!
Un peu désespérés de ne pas trouver "le lieu"où se poser, les enfants frustrés de ne pouvoir profiter de la mer, nous nous arrêtons au contrôle douanier. Une zone franche n'étant pas très loin, ce poste douanier contrôle tous les véhicules pour s'assurer que les achats ne sont pas au delà du montant autorisé. Nous venant du sud, nous avons juste eu un joli tampon sur notre feuille d'admission temporaire du véhicule et pas de fouille!
Nous quittons ce lieu et continuons à faire des recherches de lieux magiques. Ben et Mimi partent en éclaireur et trouve une petite plage pas trop sale, avec un terrain suffisamment plat pour caler nos camions et une piste accessible pour Meskellil car il est vrai que Pimouss passe partout mais pas Mekellil! Le sable et Meskellil ne sont pas particulièrement de bons amis!
Nous sommes donc posés à 20h00 : début des festivités! On prépare le diner que nous faisons en commun car c'est l'anniversaire de Anouar et pour cela allumons un beau feu de camp avec les bouts de bois que Ben, Mimi et Anouar avait récolté à Tocopilla sur un terrain désaffecté. Car je peux vous dire que il n'y a pas un arbre ou une plante visible à 100 km à la ronde!