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MONTERO, La rencontre avec le Club des Lions et SANTA CRUZ DE LA SIERRA : tout un programme!14/6/2014 Nous retrouvons donc les Lions de Santa Cruz. Nous étions en contact avec Claudia, la femme de l'ex gouverneur des Lions de Bolivie Hugo H. Hurtado Balcazar, qui maintenant est un conseiller auprès des gouverneurs, pour la création de nouveaux clubs dans le pays. Le Club de Montero, fêtait la construction d'un monument Lions construit sur la route de Santa Cruz. Le club de Montero est un joli terrain avec quelques constructions. Nous y avons trouvé pas mal de membres des Lions de Montero ainsi que des Leo (membres juniors à partir de 18 ans des Lions) et le gouverneur actuel Rolando Artezana Claros. Une belle fanfare militaire accompagne le repas. Un super déjeuner de viande à la braise, accompagné de riz au lait et de yuca les incontournables ici en Bolivie. Puis, nous avons passé l'après midi à discuter, à parler du Maroc, des Lions et les enfants ont été totalement pris en charge par les Leo qui leur ont fait découvrir les sucreries typiques de la région et ont joué avec eux au ballon et à la chaise musicale. Claudia et Hugo nous ont accompagné jusqu'au Club des Lions Hamacas qui se trouve dans un quartier de Santa Cruz très proche du centre ville et donc du Consulat Espagnol. Le club Hamacas est un terrain avec une salle de réunion, une cuisine, un salon, des toilettes et un grand jardin. Nous avons pu nous y garer et c'est là que nous avons révisé à fond pour les examens de fin d'année. Le lendemain Hugo et Claudia nous ont invité pour un déjeuner typique bolivien à base de riz et de viande séchée (très ressemblante au khli3!) un régal accompagné de bonnes bananes cuites. Par la suite Claudia nous a emmené au marché Abasto de Santa Cruz. Meïssa et moi pensions être au Maroc. Le vrai souk, rangé par type d'aliments : salade, légumes, pommes de terre, fruits, détergents. Il y a même la personne qui loue les services d'une carriole pour transporter vos achats. Les prix y sont très égales aux nôtres exceptées pour la viande. Le lundi après une longue journée d'études, Claudia est passée nous prendre pour visiter Cotoca et faire un tour au mall. Cotoca est située à 30 mn de Santa Cruz. Petit village typique de la région, avec sa belle église, sa place et son marché. Claudia nous a fait découvrir différent mets locaux de la rue : les repas, galettes de farine de maïs et fromage, la jaléa, mélange de miel de canne à sucre et miel d'abeille et les étalages de biscuits fait maison en tout genre, à base de différentes farines de miel, de sucre.... Un vrai voyage des sens! Le mall de Santa Cruz quant à lui, comme vous pouvez l'imaginer est très différent de Cotoca. Presque tous les prix sont affichés en dollars américains. En Bolivie dans les magasins il est possible de payer en Dollar ou en Bolivien. Pendant ce temps, Anouar est allé se renseigner à Migraciones pour prolonger notre visa. Je fais un petit aparté pour vous expliquer : nous avions eu un visa pour la Bolivie de 1 mois. Le consul au Chili nous avait précisé qu'il nous était possible de prolonger ce visa à 2 reprises et à chaque fois pour un mois. Pour prolonger, il faut que le visa soit encore pour moins de 6 jours. Donc nous avons reporté cela pour le lendemain des examens afin de ne pas être trop pris par ces tracas administratifs. Les examens passés, nous sommes donc arrivés à Migraciones le jeudi comme prévu sachant que vendredi et samedi seraient fériés à cause du G77 qui a lieu à Santa Cruz. Nous y avons passé la journée, à faire 5 fois la queue pour prendre des numéros, remplir des papiers, récupérer d'autres papiers, payer à la banque refaire la queue pour prendre un numéro, refaire la queue pour déposer le reçu de la banque et donner nos passeports et refaire encore la queue pour avoir un reçu qui remplacerait nos passeports avant qu'ils ne nous soient rendus. La demande de prolongation est traitée en 3 voire 4 jours. Donc nous sommes bloqués à Santa Cruz pour 5 jours. Je dois vous raconter la première queue que j'ai faite à l'extérieure de Migraciones avant de rentrer. C'est un peu comme pour les consulats chez nous! il faut arriver 2heures avant et prendre son mal en patience. Le truc sympa c'est qu'un vieux Monsieur loue pour 2 dirhams un petit siège et une épicerie ambulante improvisée se situe juste à côté en cas de soif ou faim! J'ai sympathisé avec des brésiliens qui font leurs études de médecine à Santa Cruz. Bref, une longue attente sous le vent (rafales de 80km/h), avec du soleil et à l'extérieure en bonne compagnie donc tout va bien. Oups! j'ai failli oublier! durant notre séjour dans le club Hamacas, il y a des indigènes boliviens qui sont venus de toute la Bolivie. Certains d'entres eux ont logé au Club des Lions et ainsi nous avons pu rencontrer cette population bolivienne qui jusqu'à maintenant avait été difficile d'approcher. Ils nous ont présenté leurs peuples, leur culture, leurs difficultés, leur volonté de s'indépendantiser…bref, une rencontre intéressante et tellement enrichissante. Ils sont venus avec leurs enfants, ainsi Meïssa Mehdi et Maya ont pu leur parler du Maroc, de l'arabe et eux du guarani ou quechua langue originaires. Nous profitons donc de ce temps obligé pour visiter Santa Cruz et faire un peu de tourisme dans les alentours! Quelques photos de la visite de Santa Cruz place principale by night! Nous tenons toute la petite famille à remercier chaleureusement le Club Hamacas des Lions de Santa Cruz pour leur hospitalité car sans eux la session examens finaux à Santa Cruz ce serait avérée galère. Nous pensions louer un appart hôtel mais avec le G77 tout était complet. Donc vous imaginez la problématique que nous aurions rencontrée!
Un GRAND GRAND MERCI à Claudia, Hugo pour leur présence à nos côtés et leur disponibilité. Nous quittons Totora. Vu les dernières informations obtenues, nous sommes encore loin de Santa Cruz…
Direction Comilo, qui retrouve l'artère principale qui mène à Santa Cruz - la ruta 4 -. A la sortie de Totora, nous avons l'immense plaisir de trouver une route goudronnée, avec quelques trous, mais bon c'est toujours mieux que la piste ou la route de galets. Au moins, Meskellil ne bouge plus dans tous les sens. Nous faisons encore une fois une très belle route. Paysages de campagne en montagne. Des terrains cultivés à flanc de montagnes à 3000/3500 voire 4000 mètres d'altitudes, en pente. Des champs de céréales à perte de vue, des arbres magnifiques également à flanc de montagne. La température est fraîche mais cela reste supportable. Quelle différence avec nos derniers mois sans végétation particulière! Nous arrivons sur Colomi et passons le poste de contrôle anti-drogues : le policier rentre dans Meskellil, inspecte les placards, la douche, la sdb…bon cela reste léger, rien de méchant! Nous sommes arrivés sur Colomi vers 17h30, nous pensions nous arrêter là pour dormir car la nuit tombe très vite. L'endroit n'étant pas très sécure (selon nous), nous avons continué. Ce fut un peu une erreur. Car dès que nous avons quitté Colomi, nous avons fait 500m de montée et avons entamé la descente infernale de la Ruta 4. Nous savions que cela descendait mais nous ne pensions pas que ce serait sans arrêt. Ce fut deux heures dans la nuit de virages incessant, d'un dénivelé énorme! Nous avions beau cherché un endroit où nous arrêter mais impossible, terrains trop en pente. Nous nous arrêtons finalement sur la plage de stationnement du seul hôtel de la route et dormons entourés de camionneurs. Un camionneur nous a recommandé de faire la route qui suit jusqu'à Villa Tunari que de jour! Cette route traverse le fameux "Chaparé" région semi équatoriale où il semblerait que les trafiquants de drogue opère. Nous suivons donc ce conseil et le lendemain, nous décidons, de zapper l'école, pour pouvoir conduire toute la journée. Nous sortons de notre stationnement de fortune et prenons la route tôt: Une route inoubliable pour les enfants et pour nous! Nous continuons à descendre, nous traversons des tous petits villages en bordure de route, dans une végétation semi tropicale impressionnante. Des bananiers partout : des bananes jaunes, rouges, rosées… des palmiers. Nous longeons deux parcs nationaux le Amboro et le Carrasco! Nous nous arrêtons à plusieurs reprises dès que nous le pouvons pour laisser les freins de Meskellil et le moteur prendre un peu de repos. Au premier arrêt, des papillons de partout (à ma grande joie !!), ils se posent sur nos vêtements, nos bras, nos cheveux, nos mains! Difficile de prendre en photo, ils bougent sans arrêt! Le deuxième arrêt, nous avons eu l'impression d'être à côté de Taghazout (région de Agadir), à côté des vendeurs de bananes. Mais là…ceux sont des bananes de toutes les couleurs, tailles…des noix de coco fraîches. Les enfants ont découvert le régal du liquide de la noix de coco fraîche. La vendeuse, gentille, accepte de prendre sa machette et de nous la couper en deux, pour pouvoir manger la chair tendre du fruit. Coup de chance quand nous reprenons la route du deuxième arrêt et là il commence à pleuvoir des cordes!! Puis, nous arrivons sur Villa Tunari. La grande ville de la descente (plutôt le grand village). Villa Tunari est le long d'un barrage alimenté par le fleuve Chaparé. Donc des tas de petits restaurants à l'air libre proposent des menus à base de poissons (inconnu pour nous, Surubi, Sabado…). Nous nous sommes régalés. Le poisson vient accompagné de racines de yuca, de bananes spéciales cuisson et de riz. Le riz en Bolivie accompagne tous les plats ici! La ressemblance des paysages, de la nourriture, de l'architecture, des maisons avec l'Asie (plus particulièrement la Thailande) est impressionnante. Nous quittons Villa Tunari est avons de la route jusqu'à Yacapani. c'est la fin de la journée. Nous nous arrêtons sur la place principale et dormons devant le local de la police. Dans l'après midi nous arrivons à joindre les Lions de Santa Cruz qui nous proposent de les rejoindre à Monterro (entre Yacapani et Santa Cruz de la Sierra) pour déjeuner avec eux. Il fait chaud, il faut bon même sous la pluie! Quelle merveille d'avoir enfin chaud! Nous arrivons à l'entrée du village de Totora, il fait nuit.
Nous cherchons la place principale (comme d'habitude), nous demandons et là nous sommes dirigés vers un dédale de rues digne de la médina de Fès où Meskellil navigue très prudemment. Nous arrivons sur la place après quelques sueurs froides. Mais cela valait vraiment la peine. Une jolie place, avec un tout joli jardin et des bâtiments magnifiques qui l'entourent. Sur les places, il y a toujours un comedor (restaurants avec nourriture locale), une épicerie qui sait vous orienter vers tout ce qu'il vous faut. En discutant avec l'épicière, nous rencontrons un monsieur, Simon Balderramar. Il nous raconte qu'il a beaucoup voyagé et qu'il connait le Maroc. Il parle français, anglais et fait preuve d'une gentillesse extraordinaire. Nous sommes invités le lendemain avant notre départ à visiter sa maison. La maison de Simon donne sur la place principale. Avant de devenir la propriété de sa famille, elle appartenait à des arabes. Un vrai riad : une cour intérieure et les chambres à l'étage qui donne dessus. Cette maison est un petit musée constitué au gré des voyages de Simon. Les ondes qui s'y trouvent sont très positives et belles. Tous les rideaux, tentures, dessus de lits, coussins, chaises ont été élaborés par ses soins. II dispose de son propre atelier avec une machine à coudre Singer qui en ferait pâlir plus d'une. Simon aimerait convertir sa maison en maison d'hôtes; franchement tous les ingrédients y sont en plus de sa gentillesse et de sa bonne connaissance de la Bolivie et du monde. Merci pour ce beau moment Simon! Nous sommes repartis avec un joli cadeau : un sac fait par ses mains, le coeur et les yeux pleins !! Merci M. Mekouar pour votre appel et le joli récit de notre arrivée en Bolivie!
Voici le lien sur l'article : Sur le site Médias 24 Sur Facebook Médias 24 Nous quittons donc Sucre la mort dans l'âme mais bon il faut bien.
Après nous être renseignés beaucoup sur la meilleure route à prendre nous décidons de passer par Aiquile, Totora, Colomi et de descendre vers Santa Cruz de la Sierra. Les boliviens auxquels nous posons des questions sur les kilométrages exactes nous répondent en heure de route et non en km. Sachant que leurs véhicules sont soient des voitures légères soit des bus surélevés nous ajoutons toujours 1h ou 1h30 pour Meskellil. Donc le trajet Sucre - Aiquile nous a pris 5h. 5h partagées en deux étapes : une première étape de route asphaltée avec de superbes paysages. Tiens, d'ailleurs en sortant de Sucre, il y a le parc Cretasic qui est un parc qui a sur un mur des empreintes de dinosaures qui datent de 60 000 ans! Il a été découvert par la cimenterie (qui fait vivre la région) Fancesa lors de ses excavations. Nous ne l'avons pas visité malheureusement. Puis, nous sommes rapidement dans la campagne, montagne. Nous reprenons de l'altitude. Nous arrivons à la deuxième étape de la route qui est tout en piste de terre le long d'une rivière où un filet d'eau coule. Nous préférons nous arrêter car il est 18h00 et la nuit tombe. Nous nous arrêtons dans un minuscule village sur le bord de route. Nous sympathisons avec les vendeurs de repas pour les camionneurs et les passagers de bus. Le lendemain c'est mon anniversaire (kika) alors les enfants traficotent pour pouvoir préparer des cadeaux fait maison! Le réveil est sous le signe de mes 43 ans! Des guirlandes de dessins dans Meskellil préparées par les enfants, le petit déjeuner prêt et de beaux sourires me gâtent. Merci les amours! Nous décidons de "férieriser" la journée (comme est la coutume pour chaque anniversaire) et de rouler pour arriver rapidement à Santa Cruz (enfin à une des étapes de l'itinéraire pour arriver à Santa Cruz!). Nous faisons donc la piste le long du fleuve, pleine de nids de poule et de passages à gués plein d'eau! Des petits coups de stress mais Meskellil passe. Nous arrivons enfin à Aiquile pour une pause déjeuner et réception des appels pour de beaux voeux! C'est reparti, on reprend la route. Après discussion avec un camionneur il nous recommande prendre la nouvelle route pour aller sur Santa Cruz l'ancienne étant selon lui un mélange d'asphalte et de piste très mauvaise. Le choix est vite fait nous prenons la nouvelle route en direction de Totora que nous entamons à 14h30. Ce fut une toute nouvelle expérience pour nous! car la route n'était pas asphaltée, ni une piste ...Alors? et bien une route de galets comme on imagine les routes de l'époque romaine (ce que l'on voit sur les livres d'école). Constations : ca fait beaucoup bouger Meskellil mais c'est beaucoup plus plat et agréable que les pistes de terre et de pierre, pas de tôle ondulée. Donc nous roulons à 40km/h au lieu de 15km/h. Cette route fut une partie de mon cadeau d'anniversaire! Nous sommes passés des 2900m à 4600m, tout au long de virages qui ne s'arrêtaient pas et à flanc de montagnes. Vertigineux! Totora où nous arrivons de nuit fera l'objet d'un post à part car le charme de ce village mérite que l'on s'y attarde! SUCRE : à prononcer "Soucré"
Grâce aux différentes listes de bivouacs que nous avons collectées durant la préparation de notre voyage, nous avons pu repérer une jolie place, près du centre de la ville, dans un quartier résidentiel et surtout très calme. La Plazuela Beni ou Iglesia San Roque. Bien entendu, avant de valider cet emplacement, nous avons fait ce que nous faisons toujours quand nous rentrons dans une ville : un repérage des lieux. Sucre est incroyable! C'est la première ville depuis notre arrivée en Amérique du Sud qui possède un tel trésor architecturale. La ville est pleine de jeunes et de monde! Un peu d'histoire et d'explications : Sucre est la capitale constitutionnelle de la Bolivie, et abrite le siège de la Cour suprême. La ville est fondée en 1538 par Pedro de Anzures, marquis de Campo Redondo, sous le nom Charcas en référence au peuple Charkas qui vivait dans cette région. Historiquement elle est connue sous le nom de Charcas, Cité Blanche, La Plata ou Chuquisaca. Au XVIIIème siècle, la ville prend le nom de La Plata pour sa localisation dans la « Cuenca del Plata ». Jusqu'au XVIIIè siècle, La Plata est le centre judiciaire, religieux et culturel de la région. En 1825, lorsque la ville devient la capitale de la Bolivie, elle est rebaptisée en l'honneur du maréchal Antonio José de Sucre, camarade d'armes du libérateur Simon Bolivar pour l'indépendance de la Bolivie, de la Colombie, de l'Equateur, du Pérou et du Vénézuela.. Perdant sa principale ressource après le déclin économique de Potosí, elle voit le siège du gouvernement bolivien transféré à La Paz à la suite d'une guerre civile perdue par les « conservateurs » sucrenses face aux « libéraux » paceños. Elle y possède de bonnes universités et est reconnue pour assurer aux étudiants un climat serein d'études. Comment? et bien, les lieux de rencontres des jeunes (discothèques…) ne sont ouvert que le vendredi et le samedi soir! Donc, tous les jeunes se retrouvent en semaine sur la place du 25 Mai à partir de 16h et en repartent tous ensemble vers 19h/20h pour aller étudier! sympa, non???? Ainsi, c'est une ville qui grouille d'étudiants, de touristes. Les hôtels, pensions proposent tous des packages avec des cours d'espagnols. Les musées sont nombreux, les lieux à visiter également. Sachant que nous sommes à très peu de jours de l'examen final des enfants, nous ne nous sommes pas attardés dans les musées car les enfants avaient besoin de se dégourdir les jambes et prendre l'air après toutes ces heures d'études. Nous avons donc visité la Recoleta - superbe quartier qui surplombe la ville de Sucre -, le parc Bolivar - où les enfants ont joué, car il y a un parc de jeux gratuit - et nous avons aussi déjeuner tous les jours au Mercado Central (marché central) où nous nous sommes régalés de plats boliviens locaux, de jus de fruits exotiques frais et remplis les yeux avec ces beaux étalages de fruits et de légumes. Et, il ne faut pas oublier la Plaza 25 de Mayo entourée d'une cathédrale magnifique et de tous les bâtiments administratifs. Les légumes en Bolivie sont étonnant : une dizaine de type de pomme de terre, de toutes les formes et toutes les couleurs, des fruits inconnus au bataillon, des légumes au nom exotiques … et tout cela a des prix dérisoires! Si on parle de viande cela devient plus compliqué, cela ne donne pas très envie. Le poulet quand à lui est gros et gras et le poisson se fait rare. Le coin des épices dans le marché fait penser à nos étals d'épices de chez el 3atar, de toutes les couleurs, odeurs …. Un dernier petit clin d'oeil à la Plazuela Beni qui nous a hébergé durant ces quelques jours. Un lieu très calme où les amoureux se retrouvent, une garderie à côté de l'église regroupe tous les enfants du quartier, une équipe de jardiniers vient quotidiennement embellir cet endroit de fleurs et de plantes et … sur une des rues qui donne sur la place, nous découvrons un tronc d'arbre sculpté qu'il fallait absolument que nous vous fassions découvrir! regardez les photos! Nous quittons Uyuni et son beau Salar pour retourner vers Potosi et Sucre!
Dès que nous sortons nous commençons à reprendre de la hauteur. Je vous rappelle que le Salar se situe à 2650m. Nous nous arrêtons pour jeter un dernier regard, plein de nostalgie, vers cet endroit magnifique! et entamons la remontée vers Potosi. A l'allée nous avions mis 4h de Potosi à Uyuni donc nous connaissions bien le chemin mais nous l'avons fait plus sereinement cette fois ci car Maya est avec nous et nous savions que tout allait bien alhamdoullilah. Le nom de Potosi, vient du quechua Potojsi qui signifie « tonnerre ». Elle se trouve à une altitude de 4 070 m .C'est une des villes les plus hautes du monde, construite au pied du Cerro Rico, montagne de minerai d'argent qui domine la ville de ses 4 824 m. La vieille ville fait partie de la liste du patrimoine mondiale de l'UNESCO. Les rues piétonnes, les maisons coloniales aux couleurs vives, les balcons en bois, tout ici montre un riche passé laissé à l'abandon. La cathédrale, située en plein centre-ville, est magnifique. Par contre, les rues pentues de la ville font légèrement paniquées notre petite famille et nous comprenons vite qu'il ne fait pas bon circuler dans Potosi avec Meskellil. Nous avons fait l'impasse sur la visite des mines du Cerro Rico. Nous n'avions pas très envie de nous plonger dans une ambiance où l'oxygène est rare, la température très élevée et la poussière au rendez vous! Nous avons préféré éviter tout cela aux enfants et à nous!! Potosi a des relents d'une ville où les gens on souffert! C'est une ville de miniers qui possède de drôles d'ondes. Nous avons donc continué notre route sur Sucre, qui, selon notre guide touristique, devait nous offrir un voyage dans le temps! De retour du Salar de Uyuni, nous avons passé 3 nuits au village de Uyuni. Nous y avons donné notre linge à laver, fait des courses de ravitaillement, mangé en famille avec Ben, Mimi et Zoé de superbes pizzas et pris un petit déjeuner dans un hôtel digne de ce nom!Bon, il a fallu aussi nettoyer nos camions. Il faut savoir que après roulé presque 200 km dans le salar il est nécessaire de laver complètement le chassis de nos véhicules et les graisser pour tous ce qui est engrenages et roulement. Nous en avons profité pour laver tout l'extérieur de Meskellil qui en avait grandement besoin.
Nous avons pu négocier aussi le remplissage de notre cuve d'eau et avons pu prendre une bonne douche longue et chaude. Uyuni est aussi l'endroit où il est possible de recharger les bouteilles de gaz donc on aussi réglé ce soucis. Car pas de gaz, pas de cuisine, pas d'eau chaude et surtout surtout pas de chauffage. A Uyuni et comme depuis plusieurs semaines nous chauffons l'intérieur de Meskellil tous les soirs toute la nuit. Nous en avons profité également pour jeter un coup d'oeil au cimetière des trains; nous avons juste jeté un coup d'oeil car c'est un terrain immense rempli de trains très rouillés et à côté d'une décharge. Donc pas trop envie d'y rester trop longtemps. La veille de notre départ nous fêtons l'anniversaire de Zoé en avance car nous ne serions pas avec elle. Les enfants et les adultes me fêtent également mon anniversaire en avance. Vous trouverez quelques photos de Colchani, le tout petit hameau à l'entrée du Salar (avec ses constructions de sel) et des photos de Uyuni. Nous quittons Uyuni et son beau Salar pour retourner vers Potosi et Sucre! Après la tempête le soleil et le Salar pour nous tous seuls!
Peu d'agences touristiques ramènent les touristes sur la Isla del Pescador. Donc nous avons pu passer deux jours de calme. Enfin… Ben a sorti son char à voile (sans la voile) et les motos. Les enfants se sont éclatés. Il faut dire que après les examens du troisième trimestre, nous leurs avons laissé quelques jours de repos avant de reprendre les révisions pour les examens de fin d'année. Alors, je peux vous dire qu'il n'y a pas de meilleurs endroits pour se reposer. Ils ont utilisé les pelles pour essayer de creuser le Salar (en vain car la couche de sel est énorme!), ils ont fait du char à voile tiré par moto (conduite par Ben) ou tiré par la bicyclette en pédalant à tour de rôle, ils ont grimpé l'île, couru ….bref du bonheur. Quand à nous, on s'est détendu! Ce fut vraiment nécessaire. On a profité des derniers jours avec Ben Mimi et Zoé, car eux après le Salar de Uyuni, se dirigent dans le Sud Lipez ce que nous ne pouvons faire car ceux sont des km de pistes cabossées et où la hauteur de Meskellil ne passe pas. Bon il est vrai, que cela restera un petit regret de ne pas avoir fait le Sud Lipez connu comme étant la région la plus belle de la Bolivie; des lagunes, des volcans, des sources chaudes… par contre il faut savoir que c'est des températures avoisinant le -20° (brrrrrr……). Bon on se rassure en se disant qu'il faudra bien laisser les enfants découvrir d'autres choses quand ils seront plus grand, alors ils nous raconteront! Les enfants et Mimi m'ont fait deux cadeaux magnifiques : ils ont choisi une chanson en français qu'ils ont apprise par coeur et m'ont interprétée au coin du feu de camp que nous avons fait avec les planches qui ont aidé Pimouss à sortir du Salar. Le deuxième cadeau fut extrêmement émouvant : cette même chanson ils l'ont dansée (mimée) à 5 sur le Salar et on fait un super montage vidéo. Les filles (Meïssa, Maya, Zoé et Mimi) dansaient et Mehdi filmait. Un travail d'équipe dont le résultat fut EXTRAORDINAIRE! Merci mes amours! Zoé et Maya ont même pu s'amuser à construire une cabane de briques taillées dans le sel (qu'ils ont trouvé sur le Salar) avec l'aide de Ben car elles pesaient très lourd! Les photos sont celles de Mimi lors de leurs premières heures dans le Salar avant notre arrivée deux jours après. Merci Mimi! Nous quittons le Salar d'Uyuni à regret, grand regret! Il est clair que nous ne pourrions pas y vivre mais bon il est toujours difficile de s'éloigner d'un endroit tellement magique! Oups! j'ai failli oublié. Une classe de Terminale S de la Mission Française de La Paz accompagnée de la proviseur et de professeurs (en excursion géologique et scientifique dans le Salar) avait entendu parler de Pimouss qui s'était enlisé. Alors ils sont venus à 5 ou 6 voitures 4x4 avec des treuils (et beaucoup de mains car ils étaient 27) pour aider Pimouss. Bon, Pimouss était déjà sorti donc ce fut une belle visite, de jolies rencontres avec des jeunes curieux, amusant et très sympathiques. Merci pour votre visite! Les enfants en gardent un souvenir superbe! Au plaisir de se revoir à La Paz dans quelques semaines! Merci Arlette, Thomas, Nicolas et les djeuns! Et bien au revoir beau Salar ! |
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AuthorNous vous conterons notre voyage, vous nous conterez le vôtre. El Aalam, ou "le monde" est pour nous un lieu de respect, d'échanges et de découvertes Categories
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Novembre 2015
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