Le premier tronçon s’est fait sous une pluie impressionnante et un brouillard à couper au couteau. Quelques photos du paysage avant que le brouillard ne tombe. Nous avons eu un fou rire en voyant au point le plus haut (3000m), un point de lancement de parapente complètement occulté par le brouillard!
Rodolfo, nous envoie une photo de la météo de la journée. Nous nous rendons compte que nous sommes au coeur de la tempête. La tombée de la nuit nous prend de court car nous n’avions pas trouvé où nous parquer pour dormir avant. Ainsi nous continuons quelques kilomètres dans l’obscurité la plus totale, la pluie, et le brouillard en suivant un gros camion qui semble bien connaitre le chemin. Nous trouvons un parking de restaurant où passer la nuit. Heureusement que Meskellil a ses soutes car la porte des soutes nous sert de parapluie!
Quelle ne fut notre surprise au réveil de voir que nous étions au bord d’un grand précipice avec une vue imprenable d’un côté et vue sur un village très triste de l’autre!
Nous nous levons tôt pour partir de là rapidement et atteindre la côte caribéenne au plus tot. Nous zappons l’école ce jour là car il est impossible d’étudier dans Meskellil.
Nous roulons toute la journée pour arriver à Tolú en milieu d’après midi et se jeter dans une mer chaude sous la pluie! 50% de la route est bordée de manguiers. Mangues en tout genre : sucrée, moins sucrée, avec fibres, sans fibres. Nous nous arrêtons pour acheter des mangues et des oeufs beldi! A notre grande surprise la douzaine d’oeufs nous a couté plus cher que les deux douzaines de mangues! La vendeuse a été surprise de voir que nous connaissions pas les différents noms des mangues; eh oui! il y a les zapote, les corazon, les durazno…et beaucoup d’autres dont je ne me rappelle pas le nom.
Ah oui! les ananas Oro Miel : tous les colombiens que nous avons rencontré nous ont dit de gouter ce fameux petit ananas de la région. Franchement, ce fut une très bonne recommandation : petit, juteux et terriblement sucré. Une vraie merveille!