Nous dormons à quelques mètre du cratère. L’infrastructure en bas pour voir la laguna est très bien faite et permet un accès pratique aux visiteurs. Nous n’avons pas fait la descente vers la lagune car à cette altitude il nous est difficile de faire de la randonnée que ce soit pour nous ou pour les enfants; nos corps ne sont pas encore habitués.
Qu’est ce que la Laguna Quilotoa ? c’est un lac volcanique. Du bord du cratère, la vue plonge sur les eaux vertes (selon l’état du ciel!) qui miroitent 400m plus bas. La profondeur de cette lagune est estimée à 250m environ. Nous dormons à quelques mètre du cratère. L’infrastructure en bas pour voir la laguna est très bien faite et permet un accès pratique aux visiteurs. Nous n’avons pas fait la descente vers la lagune car à cette altitude il nous est difficile de faire de la randonnée que ce soit pour nous ou pour les enfants; nos corps ne sont pas encore habitués. Nous quittons Quilotoa non sans passer par son marché artisanal qui nous enchante par les couleurs chatoyantes de ses tissus, panchos, couvertures, hamac et les objets peints.
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Nous quittons Guaranda après ce carnaval haut en couleur et en chaleur humaine! Nous allons à Salinas, un petit village perché dans la montagne connu pour son modèle de développement rural. Nous pouvons y trouver des coopératives de chocolat, de fromage et de nougat. C’est encore le carnaval, donc difficile d’éviter les sceaux d’eau et la mousse. Nous y passons une nuit et décidons d’entamer notre route vers la Sierra : la cordillère équatorienne. La route de Salinas à Ambato nous réserve la belle surprise de voir par un ciel dégagé le volcan Chimborazo. Appelé « Taïta » (père) par les indiens, c’est le plus haut sommet d’Equateur avec ses 6310 m. Vous pourrez voir sur les photos que sa partie occidentale est assez aride et rappelle l’altiplano Bolivien. C’est un volcan éteint! La route jusqu’à Ambata nous permet de voir le Chimobrazo (de loin, car son ascension est réservée aux professionnels!) sous tous ses différents côtés. En traversant Ambato, nous arrivons à distinguer également le volcan Tungurahua (5016m avant sa dernière explosion en 2011). Il semblerait qu’il ne représente plus de danger… Nous dormons dans un petit village avant de reprendre la route vers la laguna Quilotoa. Les routes en Equateur, au risque de me répéter sont très belles. Elles sont majoritairement asphaltées ou en cours d’être asphaltées. Cela fait partie des préoccupations premières du président actuel. De la ville de Latacunga où nous nous arrêtons juste pour faire un peu de courses d’appoint à la Laguna Quilotoa nous découvrons à nouveau une route magnifique; des paysages divers selon l’altitude à laquelle nous passons. Dans le dernier village avant Quilotoa, une corrida crée un embouteillage de campagne digne de ce nom qui nous laisse le temps de prendre quelques photos de la corrida et des différents protagonistes qui tentent leur chance dans l’arène. Nous commençons sérieusement à monter! Le village de Quilotoa se trouve à 3900m. Le ciel découvert jusqu’à maintenant, se couvre d’un brouillard dense. Nous arrivons donc au niveau du cratère de la lagune Quilotoa en fin de journée et malheureusement il est difficile de distinguer quoique ce soit. Ce ne sera que plus tard dans la soirée que nous pourrons plus ou moins voir l’étendue de cette merveille.
Enfin, c’est dimanche, jour du défilé de carnaval tant attendu!! Nous nous retrouvons tous vers 10h et prenons le bus pour Guaranda bien entendu avec les mêmes vêtements que la veille et des munitions pour être dans l’humeur du carnaval nous aussi!
Nous descendons vers le centre de la ville en compagnie de toute la famille, nous formons un joli petit groupe! Une bonne barbe à papa pour se donner de l’énergie car pour l’instant il fait chaud mais la coutume veut qu’il pleuve comme chaque année et qu’il fasse froid. Donc, on essaye de prévenir par tous les moyens! 80 km nous séparent de Guaranda. Quand nous entamons la route nous sommes enchantés car elle est asphaltée et très belle. Mais notre joie est de courte durée car au bout d’un dizaine de kilomètres nous commençons une piste, certes de bonne qualité, mais serpentueuse et pleines de montées et de descentes très abruptes.Les paysages changent continuellement; nous passons à côté de terrains cultivés à flanc de montagnes à 2800m, de prairies où paissent des vaches à un terrain plus hostile à 4000m où nous retrouvons la végétation typique de l’altiplano et les fameux lamas qui sont les seuls à supporter une telle altitude. Nous croisons à plusieurs reprises des hommes et de grosses machines chargées de reconstruire la piste à l’aide d’énormes cailloux. José notre hôte à Guanujo! José qui nous a invité chez lui pour le carnaval de Guaranda habite à Guanujo petit village en périphérie de Guaranda. Nous le retrouvons sur la place du village et ils nous accompagnent chez lui dans la maison de ses grands parents où il a passé une grande partie de son enfance.
Toute la famille est là. L’idée pour ce deuxième jour de carnaval est que toute la famille se retrouve, partage les repas ensemble et s’enduit de farine, de carioca (bombe de mousse) et d’eau et danse. La tenue recommandée pour le carnaval en Equateur est : les vêtements qui comptent le moins pour vous - car ils vont énormément se salir - et un bon k-way pour se protéger des différents sceaux d’eau que vous allez recevoir. La première de nous 5 à se faire arroser est Meïssa lors d’un arrêt à Guaranda avant d’arriver à Guanujo. Elle marchait tranquillement dans la rue et à 2 mètres d’arriver à Meskellil, des enfants du haut d’un immeuble, lui balance un grand sceau d’eau, elle s’est retrouvée mouillée des pieds à la tête. Cela nous a beaucoup rappelé les sceaux d’eau que nous recevons durant Achoura. Donc nous avons développé les mêmes réflexes durant les jours à suivre, c’est à dire regarder le haut des immeubles et s’en éloigner dès que possible. Mais bon cela ne suffit pas forcément car toutes les places de village mettent à disposition des robinets d’eau pour remplir des bouteiles ou des ballons et les enfants se font un malin plaisir de vous poursuivre pour vous arroser. José nous précise que la règle durant le carnaval, sinon ce n’est pas la peine de participer autant rester chez soi, est de ne pas se contrarier et de se prêter au jeu. Heureusement que nous avions acheté des bombes de mousse avant d’arriver à Guanujo car le maire du village à interdit la vente des ballons et des bombes de mousse dans toute l’enceinte du village! Car je vous assure, il est nécessaire d’avoir des munitions pour pouvoir aussi arroser les autres. Guanujo a également était le village où nous avons le plus reçus d’oeufs! Je vous laisse imaginer le mélange oeufs, farine et eau dans les cheveux!! Tout un programme! Bref, nous nous retrouvons donc dans la famille José à suivre les mêmes danses et chanter les mêmes chansons de carnaval qu’eux! une belle expérience qu’il aurait été difficile de vivre si nous ne l’avions pas connu, car nous ne fumes pas que spectateurs! |
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AuthorNous vous conterons notre voyage, vous nous conterez le vôtre. El Aalam, ou "le monde" est pour nous un lieu de respect, d'échanges et de découvertes Categories
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